Sud-Kivu : des déplacés conditionnent leur retour au rétablissement de la sécurité

Lundi 2 Mars 2015 - 16:45

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Vivant à Sange, ces sinistrés exigent notamment le désarmement forcé des groupes armés actifs dans la plaine de la Ruzizi et à Mutarule pour regagner leurs localités.

Des déplacés de Mutarule, plus de cinq mille, qui vivent à Sange depuis juin 2014 ont fait part, le 1er mars, de leurs inquiétudes sécuritaires à une délégation de la Banque mondiale, en visite dans la région pour s’enquérir de leur situation. Selon radiookapi.net, ils ont conditionné leur retour à Mutarule et d’autres localités environnantes  par le désarmement forcé des groupes armés actifs dans la plaine de la Ruzizi et à Mutarule. Ils ont motivé leur crainte par plusieurs cas d’insécurité qui sont encore signalés dans cette localité et dans les environs.

La chef de délégation de la Banque mondiale, Maourissia Toron, citée par la radio onusienne, a dit comprendre la préoccupation de ces déplacés. Pour cette dernière, ces déplacés seraient « les plus à même de savoir et d’identifier les problèmes de sécurité ».

Pour Maourissia Toron, les déplacés devraient également être aidés à reprendre leur vie et à gagner des moyens économiques. « Une fois qu’ils rentrent, je pense qu’il faudra les aider à réhabiliter les infrastructures qui ont été endommagées, surtout celles de toute la communauté », a-t-elle dit. Ces déplacés, note-t-on, ont quitté leurs localités à la suite de l’assassinat d’une trentaine de personnes par des hommes armés à Mutarule.

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Des déplacés dans l'est de la RDC