Taekwondo : la Corée du Sud prête à encadrer les Diables rouges

« Nous sommes prêts à recevoir vos athlètes au Taekwondowon training center pour mieux affûter leurs armes, sur le plan technico-tactique, en vue des Jeux africains de 2015 (…) pourvu que vous assumiez votre part de responsabilité en réunissant les moyens… », a déclaré le grand maître Ku Jong Hoe, 9^ème dan de la discipline. Il s’adressait là, au président de la Fédération congolaise de Taekwondo (Fécotae), Stanislas Mbys, qui a récemment pris part à la cérémonie d’ouverture officielle dudit centre, considéré comme le plus grand au monde en ce qui concerne le taekwondo voire les autres arts martiaux.

Bénéficier d’une formation de qualité, dans le pays où le taekwondo a été créé, est une occasion que les Diables rouges de la discipline ne devraient pas manquer. D’autant plus que leur défi d’être multi médaillés aux Jeux africains qu’ils livreront à domicile nécessite une préparation à la mesure de l’ambition. D’ailleurs, bien avant les Jeux africains, ils prendront part à nombre de compétitions dont la Coupe du monde francophone. La Fécotae multiplie donc les contacts pour décrocher le maximum de formations possible. Le cas de la Corée du Sud en dit long.

Sous l’angle de la préparation, le président de la Fécotae a souligné l’avantage d’être encadrés par les experts d’un pays qui ne prend pas part à la même compétition que ses athlètes. « (…) Ce n’est pas toujours bon de suivre une formation sous la houlette des techniciens d’un pays dont les athlètes seront aux prises avec nous sur les tatamis des Jeux africains », a-t-il déclaré en substance. Une manière d’avouer qu’une éventuelle formation en Corée du Sud est la meilleure option. Le président de la fédération mondiale de taekwondo, Chungwon Choue, a saisi la même occasion pour présenter à Stanislas Mbys tant d’autres avantages pour les athlètes congolais d’être internés au Taekwondowon training center. Le gouverneur de la ville Muju, Shong Ha Jin, où ce grand center est installé attend à bras ouverts l’arrivée des athlètes congolais.

La Fécotae habituée à se débattre pour décrocher de telles offres ose croire que les moyens ne feront pas défaut au risque de compromettre l’ambition de rapporter des médailles au pays puisque le succès en sport dépend en majeure partie de la préparation. Si la Corée du Sud est prête, le Congo devrait jouer sa partition.