Talangai : les eaux ruisselantes débordent du collecteur de la rue Mbé

Lundi 17 Septembre 2018 - 20:30

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La pluie qui s’est abattue dans la nuit du 15 au 16 septembre à Brazzaville a causé d’énormes dégâts matériels dans la zone située non loin du collège Antonio Agostinho- Neto, dans le sixième arrondissement.

 

Depuis plus de trois ans, à chaque pluie, le collecteur se trouvant dans la rue Mbé et  se jetant  dans le ruisseau  « Kelekelé », à la limite des quartiers 668 et 667, à Talangaï, cause beaucoup  d’ennuis aux riverains.

Les eaux en provenance des quartiers Maman Mboualé et Petit-Chose ne pouvant plus suivre le cours normal sur le ruisseau au regard de son étroitesse, envahissent les ruelles et  maisons environnantes. La pluie du 15 septembre était plus que pire car les eaux ont gagné les maisons des riverains en causant des pertes matérielles énormes.

Le chef de bloc, Amboua Ngatsé, l’une des principales victimes, ne cache pas son désarroi. Pour lui, la responsabilité émane de la société qui avait exécuté les travaux sur la deuxième sortie nord de Brazzaville.

« J’ai enregistré des dégâts qui sont causés par le collecteur des eaux de la rue Mbé. Ce qui prouve que les travaux ont été inachevés. Et nous sommes aujourd’hui des  victimes. Je pense que c’est un fait volontaire de la part de la société Socofran », a-t-il indiqué. 

De même, le chef de bloc déplore la passivité des pouvoirs publics, en dépit, a-t-il dit,  des correspondances qui leur  ont été adressées sans suite. Toutefois, il en appelle aux décideurs afin d’assister les victimes. « Ils doivent venir voir comment nous souffrons pendant la saison de pluies et trouver des solutions pour pallier cette situation qui est récurrente », a-t-il déclaré, très en colère.
Outre les dégâts causés par le collecteur de la rue Mbé, ces riverains sont aussi envahis par les eaux en provenance du collecteur de l’avenue Marien-Ngouabi se jetant dans la rue Bouenza. Là également, le constat est triste. Les eaux ont envahi des habitations. Toute la nuit, les riverains n’ont cessé de les évacuer.

Ce ruisseau dont l’Etat avait exproprié quelques riverains sans pourtant démarré les travaux d’aménagement rend difficile, selon les habitants, l’évacuation des eaux pendant la saison de pluies.

 

La Rédaction

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