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Trop tard ?

Mercredi 15 Novembre 2017 - 11:08

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Alors que la COP 23, autrement dit la vingt-troisième Conférence sur le climat, bat son plein à Bonn, en Allemagne, 15 364 scientifiques de 184  pays lancent un cri d’alarme concernant la dégradation de l’environnement qui donne froid dans le dos tant elle est accablante pour l’espèce qui est la nôtre.

Publié dans la revue "BioScience", cet « Avertissement à l’humanité » se résume ainsi : « Pour éviter une souffrance généralisée et une perte catastrophique de biodiversité l’humanité doit adopter une alternative plus durable écologiquement que la pratique qui est la sienne aujourd’hui. Bien que cette recommandation ait été déjà clairement formulée il y a vingt-cinq ans par les plus grands scientifiques du monde, nous n’avons, dans la plupart des domaines, pas entendu leur mise en garde. Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec et le temps presse. Nous devons prendre conscience, aussi bien dans nos vies quotidiennes que dans nos institutions gouvernementales, que la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer. »

L’avertissement est clair. Il indique que dans le même temps où la population mondiale croit à un rythme jamais enregistré - + 35 % en vingt-cinq ans ! – la dégradation de l’environnement provoquée par sa suractivité et son mépris de l’environnement crée les conditions d’une disparition de notre espèce qui effacera à bref délai la présence humaine sur toute l’étendue de la planète. Et seule une prise de conscience générale des peuples sur les cinq continents permettra d’éviter le désastre qui nous menace aujourd’hui collectivement et individuellement.

Dans un semblable contexte il revient à notre continent, l’Afrique, qui n’a pas encore détruit ses forêts, pollué ses fleuves et ses rivières, dégradé son atmosphère, de prendre le devant et de  relayer avec force le message des scientifiques. Face à l’irresponsabilité des grandes nations industrielles qui ne songent qu’à accroître leurs richesses, nous devons être les porte-paroles de cet appel à la raison qui, s’il n’est pas entendu très vite par ceux auxquels il s’adresse, ne servira à rien. L’urgence est extrême, l’enjeu est vital. Au sens propre du terme !

Les Dépêches de Brazzaville

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