UA-CEA : table ronde de haut niveau sur le financement des infrastructures

Vendredi 19 Juillet 2013 - 13:30

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Les institutions africaines se sont réunies, le 19 juillet, à Tunis pour échanger sur les voies et moyens de trouver des financements innovants afin de soutenir le développement en Afrique.

 

Placée sous l’égide de l’union africaine (UA) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA), cette réunion de haut niveau a visé à renforcer la collaboration de la Banque africaine de développement (BAD) avec les communautés économiques régionales d’une part et les institutions de financement du développement d’autre part, conformément à la vision des leaders africains de transformer le continent sur les cinquante prochaines années, renseigne un communiqué transmis par l’organisation de la presse africaine.

En effet, ayant constaté que le financement de l’infrastructure régionale s’est fait de manière dispersée et par à-coups, le « Fonds Afrique  50 » ambitionne d’établir un cadre mieux coordonné et délibéré pour accroître les niveaux de financement requis pour accélérer l’agenda de transformation de l’Afrique. Il constitue l’un des moyens qui permettront à des financements innovants d’apporter une solution aux défis de l’Afrique en utilisant ses ressources propres, précise ce communiqué, tout en soulignant que le Fonds 50 vise à résorber le déficit des financements des infrastructures sur le continent.

Désormais, indique la BAD, l’Afrique doit profiter de ses propres réservoirs de capitaux pour financer son développement. À travers ce fonds, la BAD s’est engagée à jouer un rôle de premier plan dans cet effort de mobilisation des ressources, en se fondant sur son mandat et sa position avantageuse de catalyseur financier.

Il y a lieu de signaler que les besoins financiers du cadre stratégique de la transformation de l’Afrique à travers une infrastructure moderne, le Programme pour le développement de l’infrastructure en Afrique, s’élèvent à soixante-huit milliards USD d’ici à 2020.

Selon la BAD, il existe une source viable de financement pour le développement de l’Afrique : les récentes découvertes de pétrole et de gaz, ainsi que de nouveaux dépôts de minerais dans un certain nombre de pays africains, en grande partie à partir des ressources endogènes. Si les revenus en découlant sont bien gérés et bien utilisés, indique-t-elle, ils peuvent être investis dans l’infrastructure essentielle pour la transformation du continent et ainsi contribuer directement à la vision de l’Union africaine de 2063, laquelle vision prône une ‘‘ Afrique intégrée, prospère et paisible, conduite par ses propres citoyens et représentant une force dynamique dans l’arène mondiale’’.

Gypsie Oïssa Tambwe