Université Marien-Ngouabi : des étudiants en Sciences de la vie et de la terre édifiés sur la préservation de l’environnement

Mardi 17 Juillet 2018 - 17:30

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L’Institut national de recherche et d'action pédagogiques (Inrap) a organisé, le 15 juillet, une conférence-débat sur le développement durable pour permettre aux étudiants de la filière concernée de mieux assimiler les notions de base afin de bien les transmettre aux élèves lorsqu’ils seront sur le terrain.

Cinquante étudiants de la filière Sciences et vie de la terre à l’Ecole normale supérieure de l’Université Marien-Ngouabi ont pris part à l'échange placé sur le thème « La préservation de l’environnement et le développement durable ».

Développant le thème, le conférencier, Alfred Emanuel Mabiala, expert à l’Inrap, a dissocié l'environnement du développement durable. Il a signifié aux étudiants que le concept environnement se définit différemment selon les auteurs. Il sous-entend l'ensemble des éléments naturels et artificiels au sein duquel se déroule la vie humaine.

S’il est mal géré par l’homme, l'environnement, a-t-il signifié, subit une pollution nocive pour la vie humaine, expliquant qu'il existe cependant trois types de pollution : la pollution de l’air, du sol et de l’eau. La pollution de l’air, a-t-il précisé, est le rejet dans l’atmosphère des gaz dits à effet de serre, causés par l’activité humaine.

Le conférencier a relevé que l’activité industrielle constitue la première source de pollution au monde. Elle génère à elle seule 52% d’émissions des gaz, suivie des transports représentant 17% et de l’agriculture qui pollue l’atmosphère à 10%.

C’est, en effet, a-t-il notifié, toutes ces pollutions qui entraînent les changements climatiques, avec pour conséquence le réchauffement climatique, notamment la hausse de température causant ainsi la destruction de la biodiversité.

Pour contenir ce phénomène, d’après Alfred Emmanuel Mabiala, la meilleure riposte est l’utilisation des énergies renouvelables, la création des aires protégées et parcs nationaux ainsi que le traitement des érosions.

Abordant le concept développement durable, cet ancien enseignant l’a défini comme étant un mode de développement répondant aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Celui-ci repose sur trois piliers essentiels : l’environnement, le social et l’économie. Il a dit aux étudiants qu’on ne peut parler de développement durable que quand ces trois notions sont respectées.

Pour les étudiants, cet échange a été la bienvenue car il leur a permis d’assimiler des notions de base sur les concepts environnement et développement durable.  « Je suis très ravie d’avoir participé à cette conférence-débat. Elle m’a permis d’intérioriser des notions de base en ce qui concerne le respect de l’environnement et le développement durable. Je suis désormais outillée pour bien les transmettre à mes élèves le jour où je serai sur le terrain », a affirmé l’étudiante Ultima Kounkou.

Cette causerie-débat a été patronnée par le directeur général de l’Inrap , Augustin Nombo.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Les étudiants en SVT et leurs enseignants / Adiac

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