Vie associative : signature d’une charte pour le développement agricole au Congo

Jeudi 30 Juin 2016 - 13:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Plusieurs exploitants agricoles réunis autour d’un groupement, ont signé le 28 juin à Brazzaville, la charte de la plateforme Dynamique deux pieds dans l’agriculture (PDDA), un instrument indispensable à l’épanouissement des producteurs agropastoraux.

La charte a pour objectifs : constituer une force productive ; améliorer les conditions de vie des membres et des populations rurales ; constituer un groupe solidaire des acteurs  agricoles en vue de défendre les intérêts  du secteur ; réfléchir pour nourrir les Congolais par les produits bio ; identifier les projets agropastoraux porteurs et rechercher leurs financements ; défendre les intérêts du milieu rural ; et mettre en place une base de données du secteur agropastoral pour assurer le plaidoyer auprès des donateurs. Il s’agit  en définitive  d’un contrat qui permettra  de maintenir et promouvoir une agriculture de proximité.

Prenant la parole à l'occasion de la cérémonie de signature de la charte, le coordonnateur général adjoint chargé du pôle intérieur, Philsin Wandza, a noté une série d’actions que la PDDA compte mener dans le cadre de la mise en œuvre de ce contrat. « Les activités de ces groupements se reposeront sur la polyculture avec des cultures diversifiées. Une même famille pouvant embrasser plusieurs domaines de spéculation agricole ou filière agricole, et surtout œuvrer pour une meilleure synergie des deux cultures de rentes, à savoir café et cacao ». Il a ajouté que la PDDA plaidera pour une révolution verte accélérée dans chaque famille rurale ciblée et organisée.

Sur le processus de développement socio-économique prôné par les gouvernants, Philsin Wandza a estimé que les résultats fiables en matière de cette pratique de l’agriculture innovante resteront la seule forme de contribution de la PDDA. « Il est donc temps de revaloriser ce secteur , de sorte que les exploitants agricoles ne se sentent plus lésés par un manque de formations ; une faible expertise ; une difficulté d’accès aux financements due aux garantie bancaires ; un manque des moyens de transport des produits agricoles ; la non maîtrise des circuits de commercialisation des productions agricoles ; et enfin, l’absence des structures de stockage et de commercialisation des produits agricoles ».

Etaient également présents à cette cérémonie, la conseillère du chef de l’Etat à l’agriculture, l’élevage et  la pêche, les directeurs généraux  de ces trois secteurs ainsi que les coordonnateurs des différents projets.

Guillaume Ondzé

Notification: 

Non