Vie associative : une organisation de promotion de l’égalité homme-femme voit le jour

Lundi 19 Mars 2018 - 14:15

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L’association Parité, alternance et développement (PAD) a fait sa sortie officielle, le 17 mars à Brazzaville, en présence de plusieurs personnalités.

Dirigée par la conseillère municipale Nancy Sidoïne Ossibi, la PAD est une association à but non lucratif. Elle mène son combat pour la la défense de la lancinante question de la parité homme-femme au niveau des organes de prise de décisions.

La PAD, dont la sortie officielle a eu lieu en présence du ministre Pierre Oba, a pour objectifs d’orienter les jeunes vers l’entrepreneuriat, promouvoir la parité et le développement ; proposer des dispositions d’intégration au développement ainsi que défendre la représentativité de toutes les couches sociales.

« Je dis avec certitude que le combat pour l’émancipation et l’autonomisation de la femme congolaise n’est pas encore achevé. Nous devons continuer à nous mobiliser et à militer pour la représentativité de la femme dans les sphères de prise de décisions. », a souligné la présidente de cette association, Nancy Ossibi.

Cette sortie publique a été suivie d’une conférence-débat portant sur « Le rôle et la place de la femme dans la société ». Deux sous-thèmes tirés de ce thème ont été développés à cet effet. Le premier, animé par la ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault, a porté sur ‘’La femme congolaise face aux défis de développement et de la pauvreté’’. Le second, intitulé ‘’La femme congolaise dans les sphères de décision : la parité en question’’, a été, quant à lui, développé par l’ambassadeur du Sénégal au Congo, Batoura Sané Diagne.

Dans leurs interventions, ces femmes ont exhorté leurs consœurs à être plus engagées afin de s’imposer devant les hommes par le travail. « La femme n’est pas un sexe faible, plutôt un sexe fort. Elle est la mère de l’humanité. Levons-nous chères sœurs, nous ne représentons pas 51% de la population congolaise pour continuer à dire que nous sommes marginalisées. », a affirmé Arlette Soudan Nonault devant l’auditoire à dominance féminine.

Firmin Oyé

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