Vie des institutions : la Jupads salue la création du Conseil consultatif de la jeunesse

« Il y a eu en amont le Conseil national de la jeunesse qui a eu quelques petits problèmes dans son fonctionnement et nous avons craint que cela se répète. À ce sujet, nous avons eu des assurances venant d’elle (la ministre de la jeunesse, ndlr). Somme toute, tout s’est bien passé », a indiqué Giscard Sidoine Madoulou, président de la Jeunesse de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (Jupads), à l’issue de larencontre.

Répondant aux journalistes sur une éventuelle question de quota dans le Conseil consultatif de la jeunesse, Giscard Sidoine Madoulou a signifié que la ministre leur a fait savoir que les textes d’application ne sont pas encore publiés.

Contrairement au Conseil national de la jeunesse qui était un organe politique, le Conseil consultatif de la jeunesse sera, pour sa part, un organe qui va débattre des questions de la jeunesse, en tenant compte de tous les districts et de toutes les sensibilités politiques.

Pour le président de la Jupads, leur adhésion procède de la démarche républicaine. « Nous sommes dans les institutions de l’Etat ; nous ne faisons pas l’opposition extramuros, nous faisons l’opposition intramuros. Si nous sommes dans les institutions de l’Etat, là où notre présence est sollicitée nous y serons, pourquoi pas », a-t-il confié.     

La délégation de la Jupads et la ministre de la Jeunesse ont aussi débattu d’un certain nombre de préoccupations, notamment les questions de la délinquance juvénile.