Vie des partis : la JUR appelle à un dialogue sur des bases précises

Jeudi 26 Février 2015 - 19:00

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Dans un entretien exclusif qu’il a accordé le 26 février  aux Dépêches de Brazzaville   le président de la Jeunesse unie pour la République (JUR)  Briant Miamissa, adhère à la démarche envisagée par l’ensemble de la classe politique congolaise,  celle  de la tenue d’un  dialogue. Mais, celui-ci doit avoir des bases précises.

La JUR qui a déjà enclenché une démarche dans ce sens, avec la mise  en place d’une dynamique dénommée Pacte républicain pour une alternance démocratique apaisée (Prada),  pense que ce dialogue est aujourd’hui nécessaire. « Nous voulons d’un dialogue autour duquel les gens vont poser de vrais problèmes. Ces derniers sont connus de tout le monde.  L’essentiel de ces problèmes se résument autour de la future présidentielle dont la préparation devait être consensuelle et objective », déclaré Briant Miamissa qui a cependant exclu l'organisation du futur dialogue par les acteurs de celui de 2009. « Nous ne voulons pas que ceux qui ont organisé les dialogues depuis 2009, 2012, 2013 organisent le dialogue de demain. Il faut le confier à d’autres acteurs ou institutions, telles le Sénat », a-t-il proposé.

Pour cela, il a appelé le chef de l’Etat à prendre la mesure d’accepter ce dialogue avec de nouveaux acteurs.

Quant au débat sur le changement ou non de  la Constitution en vigueur, le président de la JUR pense que cette question n'est pas prioritaire. « Pour la JUR, cette question est secondaire. Il y a des problèmes plus importants dont le pays souffre, et qu’il faut résoudre. Le dialogue ne doit pas être conditionné par le débat sur la Constitution ». La Constitution,  a-t-il ajouté peut être la conséquence du dialogue, s'il est bien organisé. La question du maintien ou du changement de la Constitution disparaîtra d’elle-même dans la mesure où lors du dialogue les acteurs politiques et civils examineront  les questions réelles du pays.

Jean Jacques Koubemba