Vie des partis : le M2NR sensibilise les femmes de la ville côtière à leurs droits

Mardi 10 Mars 2020 - 17:30

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En rapport avec la célébration de la journée du 8 mars, le Mouvement national pour la nouvelle république (M2NR) que coordonne Paul Tchignoumba  a organisé  des communications à  Mvou-Mvou et Tié-Tié, respectivement dans le  deuxième et troisième  arrondissement de Pointe-Noire, visant à édifier les femmes sur leurs droits

Les communications ont été animées par les femmes juristes, notamment Sylvie Tchignoumba et Arlette Malanda. S’exprimant  pour la  circonstance, Sylvie Tchignoumba a rappelé qu’au lieu d'être une occasion de festoyer à tout prix, la journée internationale de la femme devrait constituer un moment fort permettant de faire le point  sur l’évolution des femmes en tenant compte de certains progrès déjà  enregistrés, examiner ce qui reste à faire, bâtir des stratégies  et les programmes à mettre en place pour réduire davantage les inégalités entre l’homme et la femme.

Pour l’oratrice, il est question de saisir cette  opportunité pour interpeller l’ensemble des  femmes de la ville océane sur  les antivaleurs comme l’injustice, l’incivisme, la corruption, l’impunité, bref sur la dépravation des mœurs décriée ces derniers jours. Ces antivaleurs illustrent le mépris de la personne humaine qui est pourtant sacrée et aussi de la chose publique.

Ainsi, les femmes  doivent prendre conscience de leurs valeurs en tant que femme. « Contrairement aux coutumes congolaises qui considèrent la femme comme être faible, inferieure  à l’homme, la Constitution congolaise indique explicitement le principe selon lequel tous les citoyens sont égaux devant la loi,  toutes discriminations basées sur le genre sont interdites, les femmes ont les mêmes droits que les hommes », a-t-elle déclaré. Pour terminer, Sylvie Tchignoumba a invité les femmes à  mieux connaître leurs droits à travers différents domaines d’activités en vue de  les défendre avec efficacité. Elle  a, en outre, exhorté les femmes à quitter le statut de personnes toujours assistées pour participer au développement socio-économique du pays. Au cours de ces retrouvailles, les participants ont salué l’action du gouvernement de la République et celle de l’ancienne organisation des femmes du Congo, à savoir l’Union révolutionnaire des femmes du Congo, pour leurs contributions sur les droits de la femme au Congo.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Photo Adiac: Tribune officielle de la cérémonie

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