VIH/sida : un partenariat renforcé entre les acteurs

Lundi 3 Mars 2014 - 16:16

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La société civile, le secteur privé et le Comité de coordination nationale (CCN) des projets financés par le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (FMSTP), ont renforcé, le 28 février à Brazzaville, leur partenariat tripartite

Ce partenariat tripartite encourage la multisectorialité de lutte contre le VIH/sida et biens d’autres actions visant à atténuer les effets dévastateurs de la pandémie. Ainsi, le président du CCN, Julien Makaya, a indiqué : « Le fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme exige à tous les pays demandeurs de financements, l’implication sans exclusive de tous les acteurs intervenant dans la lutte contre ces trois maladies. »

Le gouvernement congolais et le FMSTP ont une convergence sur l’approche inclusive, mobilisant l’ensemble des forces vives dans la riposte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. En revanche, la société civile et le secteur privé s’impliquent à l’identification des besoins prioritaires et à l’élaboration des projets à soumettre et surtout dans la mise en œuvre des projets financés par le FMSTP au Congo. « Plusieurs entreprises (Total, CIB, IFO et Brasco) ont mis en place des centres médico-sociaux en interne et installé des programmes de lutte contre le sida au sein de l’entreprise avec une action envers les ayant-droits (conjoints, enfants). Par ailleurs, la société qui est pourtant bien représentée au comité de coordination nationale, ne joue pas son rôle pour influencer les prises de décision », a expliqué Julien Makaya.

Au Congo, cela fait plus de 25 ans que la société civile et le secteur privé s’impliquent dans la lutte contre le VIH/sida. « Il est tout à fait normal que la société civile et le secteur privé se mêlent dans la gestion qui nous est allouée par les bailleurs. Le ministère de la Santé attache toujours de l'importance à l’apport du secteur privé et de la société civile dans le cadre de la lutte contre le VIH/sida », a indiqué Alexis Elira Dokékias, directeur général de la santé.

Le paludisme, au Congo, reste toujours la principale cause de morbidité et de mortalité en dépit des efforts consentis par le gouvernement. La tuberculose est aussi l’une des causes de morbidité dans le cadre de la co-infection du VIH/sida. Le gouvernement éduque toujours les populations à lutter contre le paludisme au moyen de l’usage de la moustiquaire imprégnée d’insecticide à longue durée et de l’assainissement du milieu environnemental.

Fortuné Ibara