Violations des droits de l’Homme : les tendances sont à la baisse en RDC

Mercredi 27 Août 2014 - 19:13

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Les agents de l’État appartenant à divers organismes de défense et de sécurité sont cités comme auteurs d’environ 65% du nombre total de violations enregistré en juillet.

Le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) a enregistré, au cours du mois de juillet, cent soixante-onze cas de violations des droits de l’Homme sur le territoire de la RDC. Les provinces les plus touchées sont celles de l’est du pays qui totalisent cent vingt-sept- cas dont soixante-seize au Nord-Kivu, trente-cinq en Province Orientale et seize  au Sud-Kivu. Toutefois, ces trois provinces ont connu une diminution du nombre de violations des droits de l’Homme par rapport au mois de juin 2014.

En ce qui concerne les provinces de l’ouest du pays, le BCNUDH a enregistré une légère diminution du nombre de violations des droits de l’Homme par rapport au mois de juin, passant de quarante-huit à quarante-quatre violations. Ce qui explique la tendance générale à la baisse observée par rapport au mois de juin qui avait atteint deux cent vingt-huit violations pour l’ensemble de la République contre cent soixante-onze au mois de juillet.  « En général, le nombre de victimes qui ont résulté de ces violations a connu une baisse considérable au cours du mois de juillet, passant de six cent dix-neuf victimes à trois cent quatre-vingt-quatorze, soit une baisse de 36% », a relevé le BCDNUDH.

Une fois de plus, les agents de l’État appartenant à divers organismes de défense et de sécurité sont cités comme les premiers auteurs de violations des droits de l’Homme avec environ 65% du nombre total enregistré en juillet 2014. Dans cette catégorie, les militaires des Forces armées de la RDC (Fardc) sont particulièrement indexés avec 35% des cas du nombre total de violations des droits de l’Homme suivi des agents de la PNC (27%). « Les militaires des Fardc et les agents de la la Pollice nationale congolaise (PNC) restent aussi les principaux auteurs de violences sexuelles », a précisé le BCNUDH. Les combattants des groupes armés seraient responsables de soixante violations, soit 35% du nombre total de violations des droits de l’Homme enregistrées au mois de juillet.

Jeannot Kayuba