Voies navigables : 2 milliards pour construire un nouveau canal sur la rivière Alima

Samedi 15 Février 2014 - 17:38

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le gouvernement devrait dégager une enveloppe d’environ 2 milliards FCFA pour construire un canal artificiel de décharge des eaux au niveau de l’embouchure Alima. L’objectif : résoudre le problème d’ensablement qui bloque la circulation à ce niveau depuis quelque temps

La proposition de construction d'un canal artificiel de décharge des eaux ressort des études menées par un bureau d’études français, Artélia, sur demande du groupement d’intérêt économique pour le service d’entretien des voies navigables (GIE-SCEVN). Selon les études, ce canal mesurera 800 mètres de longueur et 100 mètres de largeur.

« Remplie de sable, l’ancienne embouchure sera totalement bloquée pour donner de la pression à la nouvelle passerelle qui sera créée. Les  300.000 m3 de sable qui sortiront de ce fleuve permettront même de créer un petit village avoisinant », a indiqué l’administrateur du GIE-SCEVN pour le Congo et la Centrafrique, Alain Robert.

Par ailleurs, pour réouvrir la rivière Sangha sur l’axe Ouesso-Mossaka, il est prévu de casser près de dix barrages et épis de type « Castor », construits en 1982, pour améliorer les conditions de navigation sur la Basse-Sangha. Faute de suivi d’entretien, ces ouvrages constituent d’après les hydrographes de ce groupement un véritable obstacle à la navigation.

« Ces barrages ont été construits pour dévier le courant d’eau vers les passes à haut risque d’échange sur le banc de sable en période d’étiage. Après vingt ans, ces barrages n’ont pas produit les résultats escomptés. D’où la nécessité de les détruire », a expliqué l’hydrographe, chef de brigade de balisage dans la Sangha, Charles Soussa.

Lopelle Mboussa Gassia