Xénophobie en Afrique du Sud : une délégation du gouvernement congolais à pied d'oeuvre

Lundi 9 Septembre 2019 - 18:15

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Le gouvernement va dépêcher une mission de haut niveau en terre sud-aficaine pour des échanges avec les autorités du pays et les ressortissants congolais victimes des actes de violence qui y sont perpétrés.

Selon le ministre congolais des Droits humains, André Lite, le gouvernement condamne les actes violents de xénophobie en Afrique du Sud et appelle les Congolais à l’apaisement, pour éviter de répondre à la violence par la violence. « Plus jamais le gouvernement congolais n'acceptera de voir ses citoyens se faire humilier à travers des actes inhumains et dégradants, tels que ceux survenus en Afrique du Sud », a-t-il déclaré à Radio Okapi.

Le 7 septembre, le chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi, a exprimé son indignation contre ces violences xénophobes. « Je dénonce avec fermeté ce qui se passe en Afrique du Sud », a-t-il déclaré, à l’occasion de la cinquième édition du forum économique "Makutano", à Kinshasa. La veille, l’Eglise du Christ au Congo en avait appelé à l’implication des instances régionales dont l’Union africaine pour mettre un terme à ces actes qui ternissent l’image du continent africain.

La montée de la xénophobie en Afrique du Sud a suscité des réactions violentes contre des intérêts sud-africains, principalement en République démocratique du Congo (RDC) et au Nigeria. En RDC, des manifestations ont été organisés dans les deux grandes villes du pays, à savoir Kinshasa et Lubumbashi. Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a annoncé son déplacement pour l’Afrique du Sud, à la fin de ce mois ou en début octobre.

Sur place en Afrique du Sud, la police a assuré, le 8 septembre, que la situation était désormais sous contrôle.

 

Jeannot Kayuba

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