Zone Cémac : Seid Mbodou déplore le retard accusé par la sous-région

Mercredi 19 Juin 2019 - 20:45

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L’ambassadeur du Tchad au Congo a fait part de sa préoccupation, le 19 juin à Brazzaville, à l’issue d’un entretien qu’il a eu avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

Les échanges entre le président de la chambre basse du parlement et le diplomate tchadien ont porté essentiellement sur des grandes questions touchant aussi bien l’intérêt des deux pays que celui de la sous-région tout entière.  Le but étant de vouloir que cette zone avance et s’épanouisse comme d’autres espaces communautaires africains.

« Nous avons eu un entretien très fructueux avec le président de l’Assemblée nationale, concernant non seulement les deux pays, mais l’Afrique centrale tout entière, parce que nous voulons dynamiser nos relations au niveau de la zone Cémac. Car l’Afrique centrale est très en retard en matière de coopération, par rapport à d’autres sous-région », a indiqué l’ambassadeur du Tchad au Congo.

En premier, les deux personnalités ont débattu du sempiternel problème de la non-effectivité de l’intégration au niveau de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac). Sur la question, Isidore Mvouba et son interlocuteur ont dénoncé, par exemple, le manque d’une compagnie aérienne pouvant desservir toute la zone Cémac ainsi que l'absence  de vol direct entre les Etats membres.

« En Afrique centrale, par exemple, nous n’avons aucune compagnie aérienne, c’est un vrai problème qu’il faille régler. La zone Cémac doit aller de l’avant ; à cet effet, nous devons harmoniser notre politique afin de permettre à la population de bien vivre », a souligné Seid Mbodou.

Au plan sécuritaire, le président de l’Assemblée nationale et le diplomate tchadien ont relevé la nécessité, pour les Etats, d’unir leurs efforts afin de bien sécuriser l’espace communautaire contre l’expansion du terrorisme. Allusion faite aux extrémistes de Boko Haram qui continuent de semer la terreur dans quelques parties de l'Afrique.

« Aujourd’hui, le Nigeria, le Cameroun, le Niger et le Tchad n’arrivent pas à éradiquer la secte Boko Haram. J’ai dit au président de l’Assemblée qu’il faille que nous harmonisions nos actions pour combattre ce terrorisme afin que la sécurité règne dans nos pays », a renchéri l’ambassadeur du Tchad.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Isidore Mvouba (à droite), s'entretenant avec l'ambassadeur du Tchad, le 19 juin/Photo Sylvestre

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