Zone industrielle de Maloukou : plusieurs entreprises pressenties pour démarrer en 2014

Mercredi 8 Janvier 2014 - 15:45

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Quatre usines spécialisées en matériaux de construction ont expérimenté leurs produits en 2013. Elles pourraient lancer leurs activités cette année dans la zone industrielle de Maloukou-Trèchaud

Quinze usines sont attendues sur le site. Les quatre entreprises pressenties sont spécialisées dans la fabrication de briques et de tuiles en céramique, de tubes et tuyaux en PVC et de tuiles galvanisées. Les productions des usines ciblées ont fait l’objet de corrections à la suite de séances d’expérimentation. Les produits devraient être mis sur le marché courant 2014.

Selon le gouvernement, l’industrialisation gagne en visibilité à travers, notamment, ce projet de construction d’usines dans la zone industrielle et commerciale de Maloukou. Ainsi, avec l’achèvement des travaux de construction et d’équipement des premières usines, la production de matériaux de construction congolais deviendrait une réalité.

Cette zone se trouve à un endroit stratégique pour la République du Congo, avec l’ouverture de la route bitumée Pointe-Noire—Brazzaville longue de plus de 500 km ; Maloukou pourrait devenir le futur port de marchandises de Brazzaville, limitrophe avec plusieurs autres pays de la sous-région. D’où le choix de construire un pont route-rail. Ainsi, les produits sortis de ces usines ne serviront pas qu’au Congo, ils profiteront aussi aux pays frontaliers.

« La zone industrielle de Maloukou deviendra zone économique spéciale (ZES) car on attribuera à ces entreprises un certain nombre d’avantages fiscaux et douaniers. Un dispositif est mis en place pour que ces entreprises soient exonérées. La zone industrielle actuellement en construction sera placée dans la future ZES », a indiqué la direction de l’Industrie.

Rappelons qu’en 2012, les industries agroalimentaires et manufacturières ont progressé de plus de 8% ; cette année, la tendance est encore à la hausse.

Cependant une interrogation plane quant au statut des sociétés qui géreront ces usines. La question n’a pas encore été évoquée par le gouvernement.

Nancy France Loutoumba