Promesse

Réduire le taux de pauvreté grandissante dans les pays en développement est une priorité si l’on veut conduire ces nations vers la prospérité. Inscrite en première ligne des objectifs de  développement durable des Nations unies, l’éradication de ce fléau sous toutes ses formes reste l’un des plus grands défis auxquels l’humanité est confrontée.

Si partout dans le monde le nombre de personnes vivant dans l’extrême pauvreté s’est accru du fait des conflits et des effets de la pandémie de covid-19, le Congo n’est non plus tiré d’affaires. Cette question de (la) pauvreté appelle à des initiatives et actions plus fortes pour espérer prendre en charge des milliers des ménages qui peinent encore à satisfaire les besoins les plus fondamentaux.

Dans cette perspective, la promesse faite par le ministère des Affaires sociales, initiateur du Programme national de filets sociaux, de réduire de 75% le taux des ménages pauvres est un début de réponse à cette problématique mondiale. Accroître le niveau de revenus des ménages défavorisés implique cependant une rigueur et une meilleure gestion de ce programme dont le démarrage est prévu pour l’année 2024.

Pour y parvenir, le partage du bien, du beau et du vivre en harmonie doit impliquer, comme sous d’autres cieux, les vraies valeurs de la gouvernance publique. Cette conception une fois intégrée dans la conscience collective contribuera à la promotion d’une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous. 

Espérons que le programme national des filets sociaux s’inscrira dans cette optique.