Les Dépêches de Brazzaville



Action humanitaire:un atelier réunit les membres du comité départemental de Pointe-Noire


L'atelier, le troisième du genre, est organisé par le ministère en charge de l’Action humanitaire, dans le cadre de la gestion des situations humanitaires d’urgence, a indiqué le directeur général de l’Action humanitaire, Clément Essieké.  Au nom de la ministre de tutelle, Antoinette Dinga Dzondo, il  a indiqué: « L’atelier qui s’ouvre ce jour, fruit d’un accord de partenariat signé entre le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés et le ministère des Affaires sociales et de l’action humanitaires, est le troisième d’une série d’ateliers départementaux qui seront organisées sur l’ensemble du territoire national ».

La formation sera assurée par quatre facilitateurs venus de Brazzaville, pour familiariser les directeurs départementaux avec le nouveau système national standardisé de gestion des situations humanitaires. La mise en place du dispositif humanitaire adéquat était déjà au centre d'une réflexion,  au lendemain des événements du 4 mars 2012, à Brazzaville. « C’est vraisemblablement de cette époque que date la réflexion sur la mise en place d’un tel dispositif. La gestion de la catastrophe du 4 mars avait non seulement révélé aux acteurs toutes les faiblesses et incohérences notoires en matière de gestion des situations humanitaires, mais aussi suscité de nombreuses interrogations. Conscient des telles lacunes, le gouvernement de la République s’est résolu de se doter d’un cadre institutionnel, organisationnel et opérationnel adéquat dénommé ‘‘ Mécanisme humanitaire’’ », a expliqué le directeur général de l'Action humanitaire.

D’après Clément Essieké, l’expérience cumulée de gestion des situations humanitaires enseigne que le pays pourrait faire face à des nouvelles situations.  C’est pourquoi, après avoir formé une élite interministérielle au niveau central, le ministère en charge de l’action humanitaire a jugé nécessaire d’organiser ces formations au niveau des départements.

Il a, par ailleurs, exhorté les participants à s’engager individuellement dans l’appropriation du mécanisme humanitaire pendant ces trois jours de formation afin de garantir l’efficacité de sa mise en œuvre.

Dans son mot de bienvenue, Francine Marlène Mabounou, directrice  départementale de l’Action humanitaire de Pointe-Noire, a rappelé que sa structure est un organe technique d’exécution de la politique du ministère en la matière dans le département et a pour rôle de promouvoir la prévention, la réduction des risques de catastrophes et de gérer les catastrophes, avant de solliciter l’implication effective des participants pour la bonne marche du mécanisme.

Ouvrant les travaux, le secrétaire général du département de Pointe-Noire, Jean Etoumbakoundou, a souligné que chaque année, les catastrophes occasionnent des conséquences récurrentes dans le pays en général et dans le département de Pointe-Noire en particulier, ainsi que  d’énormes pertes matérielles et humaines et des dégâts dans l’environnement. Mais la gestion des catastrophes n’offre pas une réponse totale et intégrée. « La préoccupation du gouvernement se traduit par une première vision humanitaire (2017-20230) noble et sérieuse à mener pour les citoyens congolais d’aujourd’hui et les générations futures.  Aussi le ministère en charge de l’Action humanitaire, dont l’une des attributions consiste fondamentalement à promouvoir la politique de prévention, de gestion et de réhabilitation dans le domaine de l’action humanitaire , se propose de présenter un dispositif de l’action humanitaire qui apporte une réponse globale et efficiente dans sa politique nationale d’action sociale », a-t-il ajouté.


Charlem Léa Itoua

Légendes et crédits photo : 

-La tribune d'honneur /Adiac -vue des participants/Adiac