Les Dépêches de Brazzaville



Allocations Covid-19 : le paiement des ménages pauvres a débuté à Poto-Poto


Plus de deux mille cent soixante-douze ménages jugés précaires et vulnérables ont été identifiés à Poto-Poto. Ils ont commencé à toucher leurs allocations financières le 15 juillet. Le montant arrêté est de cinquante mille francs Cfa par foyer. Deux sociétés privées de transfert de fonds ont été réquisitionnées pour assurer le paiement.

« Lorsque nous étions en confinement total, l’Etat avait promis nous attribuer une allocation financière à titre d’appui à notre vulnérabilité. Malgré le retard, je viens de toucher mes cinquante mille francs. Bien que minime, je suis quand même content du soutien de l’Etat », s’est réjoui Gabriel Ndelengo, l'un des bénéficiaires.

Avant de superviser la paie, la ministre des Affaires sociales et de la solidarité, Antoinette Dinga Dzondo, a procédé au  lancement, le même jour, de  l’opération de certification des données à Ouenzé, cinquième arrondissement de Brazzaville. Pour cet arrondissement, sur trente mille ménages enquêtés, quatre mille trente-neuf sont déclarés en détresse sociale et doivent bénéficier d’une aide d’urgence prioritairement. Toujours à Ouenzé, deux mille cent autres foyers jugés pauvres et vulnérables  doivent, eux aussi, profiter de l’appui financier du gouvernement.

Après la certification des données par un  comité pluri-acteurs mis en place et dirigé par l’administrateur-maire, Marcel Nganongo, les ayants droit de Ouénzé pourront, eux aussi, toucher leurs allocations dans la semaine.

« Beaucoup de choses se disent dans les quartiers, dans les maisons, surtout dans les réseaux sociaux, que l’argent a disparu. Les premières étapes étant achevées, nous lançons ce jour la certification des données. Après cette opération, nous passerons immédiatement au paiement », a précisé Antoinette Dinga Dzondo.


Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

1-Une maman démunie touchant son aide financière/Photo Adiac 2-Une colonne des représentants des familles pauvres en attente de toucher leur allocation/Photo Adiac