Bélinda Ayessa : « Mon passage aux Dépêches de Brazzaville a été une école »Née à Makoua, dans le département de la Cuvette où elle tire ses racines, Belinda affiche un parcours scolaire exemplaire à l’instar de nombreux de ses compatriotes avec à la clé des études primaires et universitaires entre le Congo et l’Europe. Elle figure parmi les cofondateurs du journal les Dépêches de Brazzaville, en 1998, où elle a occupé la fonction de directrice générale jusqu’en 2007. Jeune, elle avoue avoir appris sur le tas. «À l’époque, je m’imaginais pas vraiment que j’étais dans le feu de l’action. Avec le recul, je me demande si je serai en mesure de le faire. La route a été longue», déclare-t-elle. Son secret pour réussir ? « Le travail en équipe sous la supervision de Jean Paul Pigasse (JPP) », confiet- elle évoquant les précieuses orientations donné par le patron J’ai été marquée », a-t-elle avoué, poursuivant : «vous savez même à l’époque quand je faisais des éditoriaux, nombreux pensaient que ce n’était pas moi qui les écrivais. C’est vrai que j’ai été fortement encadrée et mon travail était bien canalisé. Je me faisais relire, je ne me braquais pas et ça ne me gênait pas du tout. Au contraire je considérais que cela était une formidable école et je bénéficiais également des contributions des très proches . Je félicite des éditoriaux écrits de façon Depuis huit ans environ, elle a été promue à la tête du mémorial Pierre Savorgnan de Brazza. Élégante, coquette et passionnée du beau, Bélinda Ayessa fait revivre l’histoire de l’explorateur Bélinda est un exemple pour les femmes journalistes, en particulier pour celles qui évoluent dans la presse écrite où on les compte au bout des doigts. Bélinda est un exemple pour les femmes journalistes, en particulier pour celles qui évoluent dans la presse écrite où on les compte au bout des doigts.
Lydie Gisèle Oko Légendes et crédits photo :Bélinda Ayessa (DR) |