Les Dépêches de Brazzaville



Colloque international / Brazzaville capitale de la France libre : axes des travaux de la deuxième journée


Les ateliers du colloque international de Brazzaville ont repris dès l’ouverture à 9 h au Palais des congrès à Brazzaville, avec le panel 2 de l’atelier de l’Axe II : De Gaulle et la décolonisation (1958). André Patient Bokiba, professeur de littérature africaine (Congo), en modérateur, a distribué et veillé aux panélistes. Tour à tour, docteur Mahamat Saleh Yacou, maître de conférence d’histoire moderne et contemporaine (Tchad) / De Gaulle et la décolonisation du Tchad ; docteur Wanyaka Bonguen Oyongmen, maîtresse de conférences en histoire militaire (Cameroun) / Participation du Cameroun à la libération du Cameroun ; Fréderic Turpin, historien, spécialiste de la décolonisation (France) / De Gaulle et la décolonisation de l’Afrique.

Les travaux de l’Axe III : L’image du général de Gaulle, construction d’un mythe ont pris le relais avec six nouvelles communications. Le premier panel modéré par Christian Eboulé, journaliste TV5 Monde (France) avec autour de lui  Frédérique Neau-Dufour, historienne (France) / Comment devient-on Charles de Gaulle ? ; Armand Elena, journaliste militaire et écrivain (Congo) / Camp Colonna d’Ornano. Le Saint-Cyr de la France libre à Brazzaville ; Bernard Toulier, historien de l’architecture (France) / Le renouveau architectural de Brazzaville, 1940-1958.

Pour le deuxième panel, la modération a été assurée par Mukala Kadima Nzuji, professeur de littérature africaine (Congo). Le public interactif a pu suivre les contributions de N’guié Alanvo, président de la Fondation « Brazzaville Capitale de la France libre » (Congo) / Devoir de mémoire ou remise en cause d’un idéal commun ; professeur Yvon Norbert Gambeg, spécialiste d’histoire et civilisations africaines (Congo) / De Gaulle dans l’imaginaire des Congolo-gabonais ( 1944-1958) et docteur Clotaire Messi Nan, spécialiste d’histoire des civilisations africaines (Gabon) / Le Gaulle. Une danse africaine à la gloire du Général de Gaulle.

Tout le long des contributions, les intervenants ont confié des anecdotes sur le personnage de Charles de Gaulle et sur Brazzaville d’antan. De Bernard Toulier par exemple, De Gaulle voulait d’une ville « vitrine à la propagande de la colonisation ». Selon l’historien de l’architecture, les lieux étaient construits dans la capitale pour permettre au Général de faire ses discours. Le stade Eboué en est un de ces illustrations ou les locaux administratifs conçus à l’identique qu’en France métropolitaine. Brazzaville capitale de la France libre, c’est pour lui assimilable à un théâtre.

Les travaux ont clos et donneront lieu à la rédaction des actes.


Mrie Alfred Noma