Commerce : des consignes aux agents de contrôle à l’orée des fêtes de fin d’année
Pour Philippe Nsondé-Mondzie, il s’agit « d’être proactif et non réactif » comme recommandé par le ministère de tutelle. « Il faut que nous anticipions sur ce qui peut arriver. Il ne faudrait pas attendre que des produits défectueux soient déjà consommés pour que nous agissions après », a-t-il martelé. « Vous êtes sans ignorer que le contrôle commercial constitue un filtre des aliments qui arrivent sur le marché, de tout ce qui arrive entre les mains du consommateur », a soutenu Philippe Nsondé-Mondzie. Quelques notions de bonnes pratiques ont été rappelées sur place aux agents concernés. Il s’est agi, entre autres, des procédures de contrôle, de constatations et de qualification d’infraction, celles liées à la saisie de marchandises et à la fermeture d’un établissement. Le directeur général de la Concurrence et de la répression des fraudes commerciales a, par ailleurs, insisté sur le comportement d’un agent en service. « On peut briller par un certain élan devant le commerçant. Il est nécessaire de rappeler à nos contrôleurs les règles de courtoisie tout en étant ferme et rigoureux dans son travail, dans le respect des partenaires », a-t-il indiqué. Chaque fin d’année est une période très sensible en ce qui concerne le contrôle commercial, a expliqué Philippe Nsondé-Mondzie. Une période où la veille des produits sur le marché doit être corsée car, certains commerçants véreux profitent de glisser « des produits impropres à la consommation et de réaliser des transactions hors normes et hors limites ». La réunion se poursuivra avec, sans doute, les syndicats qui doivent logiquement emboîter le processus. Quentin Loubou Légendes et crédits photo : Philippe Nsondé-Mondzie |