Les Dépêches de Brazzaville


Dossier Marché de la Poésie - Livres et auteurs du Bassin du Congo


L’installation, depuis mars 2010, du stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo au Salon du livre, à l’identité visuelle forte, offre désormais aux écrivains africains un repère dans cette grande foire internationale du livre.

L’écrivain togolais Téo Ananissoh affirmait déjà en 2011 : « Je ne pense pas du tout avoir été le seul à m’y sentir à l’aise. Patrice Nganang, Jean Divassa Niama, Florent Couao-Zotti et bien d’autres auteurs africains m’ont semblé avoir pris autant de plaisir que moi à se trouver dans cet endroit qui associait beauté et efficacité. »
Cet espace est devenu le lieu où les écrivains africains se donnent rendez-vous, rencontrent leurs éditeurs et leur public.
L’un des atouts du stand réside dans la qualité de ses invités et des tables rondes : auteurs de renom ou primo-romanciers de talent, éditeurs engagés, femmes et hommes des média, personnalités politiques, opérateurs culturels, experts et universitaires…

Lors d’une édition du Salon du livre, huit tables rondes sont organisées chaque jour; plus de vingt-cinq nationalités représentées. Le public assiste à des séances de contes, des lectures de poèmes en musique, des concerts, des dégustations gastronomiques... Livres et Auteurs du bassin du Congo veut ainsi participer au « long processus qui nous conduit, nous, Africains du Centre de l’Afrique, à affirmer notre présence sur la scène internationale, par la capacité de nos écrivains, de nos artistes, de nos penseurs, de nos chercheurs à épouser leur temps, à en traduire l’évolution, à imposer leur talent bien au-delà de la sphère géographique où ils se meuvent », comme l’indiquait Meryll Mezath dans les colonnes des Dépêches de Brazzaville. 

Processus qui désormais s’étend au-delà de la porte de Versailles, Livres et Auteurs du Bassin du Congo étant sollicité pour orchestrer la participation d’auteurs du continent à d’autres manifestations culturelles d’importance. Le Marché de la Poésie en est la dernière expression à Paris. D’autres projets sont déjà à l’étude.


Carole Moine