Les Dépêches de Brazzaville



Education : Augustin Nombo loue la coopération avec l'Unesco


Le Dr Augustin Nombo a indiqué que la coopération bilatérale entre le  bureau de l’Unesco Brazzaville et le ministère de l’Enseignement existe depuis belle lurette. Cette coopération, a-t-il signifié, se traduit par plusieurs projets d’éducation et de formation, entre autres, le module de formation sur l’égalité de genre ainsi que l’éducation à la nutrition et à la sécurité alimentaire.

Le directeur de l’Inrap a également parlé du projet d’appui à l’amélioration du système éducatif, en liaison avec la Banque mondiale. Un projet, a-t-il dit, qui a trois composantes liées aux axes de la stratégie sectorielle de l’éducation, à savoir l’offre d’éducation de qualité pour tous; l’amélioration de la qualité et de gestion des ressources humaines ainsi que l’amélioration des performances du système éducatif. La première composante intéresse l’Inrap. « Il y a la révision des programmes scolaires et leur mise en œuvre, la fourniture des manuels scolaires et du matériel didactique », a expliqué le directeur de l’Inrap.  

Les résultats attendus sont essentiellement le renforcement des capacités des agents et cadres, l’équipement technique de l’Inrap, particulièrement l’acquisition de deux laboratoires de sciences et de langues.

Selon le Dr Augustin Nombo, la visibilité et la redynamisation de l’Inrap passent par le contrôle régulier des programmes scolaires, en mobilisant les agents et les cadres dont les inspecteurs, l’opérationnalité de l’imprimerie ainsi que le recyclage constant des agents et cadres de sa structure.

Il a proposé l’évaluation du programme scolaire de langue anglaise et les visites périodiques du jardin et de la ferme pédagogique par les élèves, pour répondre à la volonté du chef de l’Etat, « Une école, un champ ».

Cette évaluation sera réalisée avec l’appui du bureau régional de la langue anglaise de l’Afrique centrale et de l’est du gouvernement américan. Pour l’actualisation des œuvres pédagogiques inscrites au programme scolaire, il s’est dit préoccupé. « Je suis certain que le gouvernement est en train d’œuvrer pour soutenir l’Inrap. Il faut comprendre qu’en une année on ne peut tout résoudre », a ajouté le Dr Nombo, diplômé de la ville de Limoges et de Borbeaux en France.  

Signalons que l’Inrap est en train d’attendre la validation des ouvrages par niveau au terme du séminaire récemment organisé sur les œuvres littéraires à enseigner au secondaire.


Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Le Dr Augustin Nombo, directeur de l’Inrap / Adiac