Les Dépêches de Brazzaville



Énergie: l'Afrique fait appel au nucléaire pour combler son déficit


La volonté est manifestée par des pays tels l’Algérie, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, le Ghana, le Kenya, l’Ouganda, la Zambie, le Niger, le Nigeria et le Soudan. Certains disposent déjà de réacteurs de recherches et souhaitent passer à la production, comme l'Afrique du Sud. À l’horizon 2025, ils seront au moins cinq pays africains équipés, en plus de l'Afrique du Sud.

A ce jour, plus du tiers des pays candidats à l’énergie nucléaire sont Africains, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Le continent recouvre plus de 20% de réserves d'uranium dans le monde, très convoitées par les pays industrialisés, notamment la France, la Chine et la Russie, et futurs fournisseurs de technologie nucléaire au continent. Sans énergie, point d'industries, donc pas de développement. L'option retenue est le nucléaire pour sa capacité énergétique.

Le directeur général adjoint et chef du département de l’énergie nucléaire à l’AIEA, Mikhail Chudakov, pense que celle-ci pourrait faire partie de la solution pour un nombre croissant de pays. L'Afrique, où 57% de la population n'a pas accès à l'électricité, doit installer environ 160 GW à l’horizon 2025 et davantage. Elle représente un marché à fort potentiel pour les promoteurs du nucléaire.


Noël Ndong