Les Dépêches de Brazzaville



Le Comité de haut niveau de l’Union africaine sur l’agenda de développement de l’après-2015 entend parler d’une seule voix


Dix pays membres de ce comité ont manifesté leur conviction, soulignant que l’adoption de ce document fournira aux États membres de l’UE le cadre idoine, leur permettant de parler d’une seule voix et de coordonner leurs efforts en vue de réaliser les aspirations des populations africaines à un développement socio-économique axé sur une croissance inclusive dans le cadre de l’agenda de l’après-2015.

Ils ont insisté sur le pilier paix et sécurité et son caractère indissociable du développement, et ont appelé les pays africains à s’approprier la position commune africaine axée sur les six piliers répondant aux aspirations des populations du continent, notamment la transformation économique structurelle et la croissance inclusive ; la science, la technologie et l’innovation ; le développement axé sur l’être humain ; la durabilité environnementale et la gestion des ressources naturelles ; la gestion des risques de catastrophes naturelles, la paix et la sécurité ; le financement et le partenariat.

Ils ont apprécié le rôle de coordination joué par la Commission de l’UA et l’appui technique du Nepad, de la Banque africaine de développement, du Programme des Nations unies pour le développement, et de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique.

L’agenda du document relatif à l’agenda de développement de l’après-2015 de l’Afrique intervient pour faire suite à la prise de décision par la conférence des chefs d’État et de gouvernement de l’UE en mai 2013 de créer un comité de haut niveau des chefs d’État et de gouvernement sur l’agenda de développement de l’après-2015, mais aussi à la demande des chefs d’État et de gouvernement de l’UA lors de la conférence d’Addis-Abeba en janvier 2014.

La mission du Comité de haut niveau de l’UA sur l’agenda de développement de l’après-2015

Il s’agit d’élaborer une position commune relative aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) de l’après-2015 appelés à succéder aux OMD fixés lors du sommet de l’ONU en 2000 dans la définition desquels le continent africain n’a pas été pleinement associé. Une « omission » que l’Afrique a désapprouvée et ne souhaite pas voir se reproduire. Pour éviter sa marginalisation dans l’après-2015, l’Afrique a anticipé et fait partie des premiers continents à avoir élaboré une position commune.


Noël Ndong