Les Dépêches de Brazzaville



Littérature : deux lauréats pour le Prix Senghor du premier roman francophone


Dans « L’imprudence », la romancière Loo Hui Phang, par ailleurs scénariste et réalisatrice française d'origine laotienne, met en scène une jeune photographe qui retourne au Laos pour l’enterrement de sa grand-mère. Là-bas, elle réapprend ce qu’elle est, comprend d’où elle vient et les différentes ardeurs qui l’animent. De son côté, le journaliste Benoît Vitkine, livre un premier roman policier autour de l’assassinat de plusieurs enfants sur la ligne de front du Donbass. A cet effet, le colonel Henrik Kavadze, chef de la police locale, mène une enquête qui réveille des souvenirs enfouis de la guerre d’Afghanistan.
Doté d’une somme de 1500 euros, le Prix Senghor veut distinguer et promouvoir de « jeunes » écrivains d’expression française qui ont réussi à créer, en utilisant la langue qu’ils ont en partage. Le Prix Senghor veut inciter des primo écrivains à utiliser davantage, au niveau international, la langue française comme outil d’expression écrite et rendre hommage en parallèle. L’an dernier, Ester Mann et Levon Minassian ont été récompensés pour leur roman écrit à quatre mains, Le fil des anges, paru chez Vents d’ailleurs en novembre 2018.
Présidé par Nicolas Forest, bibliothécaire de la médiathèque Landowski à Boulogne-Billancourt, le jury réunit Lise Gauvin, Isabelle Colin, Angeline Mallet, Caroline Moulin-Schwartz, Déborah Lévy Bertherat, Elisabeth Lesne, Tchisseka Lobelt, Anne-Isabelle Tremblay, Dominique Loubao, Yves Chemla, Eddy Caekelberghs, Eugène Fresnel.


Boris Kharl Ebaka