Les Dépêches de Brazzaville



Marché de la poésie 2014 : Caya Makhélé répond au « questionnaire Pivot »


Votre mot préféré ?

Rencontre.

Le mot que vous détestez ?

Prison.

Le son, le bruit que vous aimez ?

L'écoulement de l'eau.

Le son, le bruit que vous détestez ?

Les cris de dispute.

Votre juron, gros mot ou blasphème favori ?

Ce doit être, « ça alors ! »

Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ?

Président de la République

La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ?

Ce serait peut-être un baobab.

Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ?

J'ai échoué.

Comment vous est venue l'envie d'écrire ?

Je ne sais pas. 

Que cherchez-vous à traduire par vos poèmes ?

Ce que je défends dans mon écriture, c'est la mémoire construite et en train de se constuire. Quand j'édite un auteur, je lui dit : « Nous sommes en train de bâtir un patrimoine. » Pour moi, écrire équivaut à faire naître des mémoires qui finiront par permettre à d'autres d'avoir accès à la vie.

Votre actualité littéraire ?

Mon dernier recueil de poésie, Traduit du pays de ma mémoire.


Propos recueillis par Rose-Marie Bouboutou