Les Dépêches de Brazzaville



ONU environnement : la nouvelle directrice a pris ses fonctions


Inger Anderson promet de favoriser des mesures de plus grande ampleur pour répondre aux changements climatiques, à la perte de la biodiversité et à la pollution pendant son mandat de quatre ans.

La nouvelle directrice exécutive apporte à ce rôle sa passion de la conservation et du développement durable, dont elle a fait preuve tout au long de ses trente années de carrière dans le domaine de l’économie du développement international, de la durabilité environnementale, de l’élaboration des politiques, de la conception et la mise en œuvre de projets ayant des effets positifs sur le terrain.

 Entre janvier 2015 et mai 2019, Inger Andersen a occupé le poste de directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Avant de rejoindre l’IUCN, elle a occupé plusieurs postes de direction à la Banque mondiale : elle a servi en tant que vice-présidente pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, comme vice-présidente pour le développement durable et cheffe du conseil du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale.

Avant de rejoindre la Banque mondiale, elle a travaillé aux Nations unies pendant douze ans. Inger Andersen a débuté au Bureau des Nations unies pour la région soudano-sahélienne où elle s’est concentrée sur les problèmes de sécheresse et de désertification, avant d’être nommée coordonnatrice de l’eau et de l’environnement du Programme des Nations unies pour le développement pour la région arabe.

« Je suis fière et enthousiaste de commencer à travailler pour le Programme des Nations unies pour l’environnement dans ce magnifique pays qu’est le Kenya, à un moment crucial pour l’humanité », a déclaré Inger Andersen, lors de sa prise de fonction. « La bonne intendance de l’environnement n’a jamais été aussi importante. Les changements climatiques, la perte de la biodiversité et la pollution sous toutes ses formes posent un danger clair et évident pour la santé de la planète, des êtres humains et pour notre prospérité », a-t-elle déclaré.

« Ceci dit, je n’aurais pas accepté ce poste si je n’avais plus d’espoir. Nous savons grâce aux évaluations environnementales et scientifiques qu’il est tout à fait possible pour l’humanité de résoudre les problèmes que nous avons créés. Maintenant et plus que jamais, la volonté d’agir est en place. Nous voyons clairement cela dans l’ambition accrue des gouvernements, la participation renforcée du secteur privé et, bien sûr, dans l’ampleur croissante des mouvements mondiaux dirigés par des jeunes réclamant le changement », a-t-elle rajouté.

 « Ce que je peux d’ores et déjà affirmer est que le meilleur outil dont nous disposons est l’unité mondiale. Face à des défis aussi monumentaux que ceux auxquels nous faisons tous face, nous réussirons ensemble ou nous échouerons ensemble. Je veillerai à renforcer notre collaboration avec les partenaires du Programmes des Nations unies pour l’environnement, anciens et récents, à œuvrer pour un environnement sain qui permette à l’ensemble de l’humanité de prospérer », a conclu Inger Andersen.

Le parcours académique de la nouvelle directrice exécutive d’ONU environnement comprend une licence de la London Metropolitan University North et un master de la School of Oriental and African Studies de l’Université de Londres, avec une spécialisation en économie du développement. Elle succède à ce poste à la Tanzanienne Joyce Msuya, qui dirigeait l’organisation par intérim depuis la fin de l’année dernière. Joyce Msuya continuera à servir l’organisation onusienne en tant que directrice exécutive adjointe.

 

 

 


Boris Kharl Ebaka