Les Dépêches de Brazzaville



Pauvreté : près de la moitié de la population mondiale vit avec moins de 5, 5 dollars par jour


Dans la région subasaharienne, la situation s’explique, entre autres, au fait qu’un un tiers des pays a enregistré une baisse des revenus des 40% de population les plus pauvres. Pour ce qui est de l’Asie de l’est et Pacifique est, l’une de celles qui a enregistré le meilleur partage de la prospérité, les revenus des 40% de population les plus pauvres ont ainsi progressé en moyenne de 4,7% entre 2010 et 2015.

Le rapport passe également en revue la situation au Moyen-Orient et en Afrique du nord. Selon le texte, bien que le nombre d’habitants dans ces régions ayant moins de 1,90 dollar par jour pour vivre ait augmenté, « les niveaux d’extrême pauvreté sont restés bas ». Il précise que ces deux parties du monde comptaient davantage de personnes vivant avec moins de 5,50 dollars par jour en 2015 qu’en 1990.

S’agissant des Etats-Unis, la Banque mondiale, qui consacre ses recherches aux pays pauvres ou à faibles revenus, a relevé que dans ce pays, quelque 3,7 millions de personnes vivaient en 2015 dans une extrême pauvreté, soit 1,2% de la population.

Pour l’institution, si l’extrême pauvreté a reculé, il est déplorable de constater que près de la moitié de la population mondiale vit encore avec moins de 5,5 dollars par jour. « Les progrès économiques mondiaux ont permis de réduire le nombre de personnes en situation d’extrême pauvreté mais près de la moitié des habitants de la planète, soit 3,4 milliards d’individus, restent confrontés à de grandes difficultés pour satisfaire leurs besoins élémentaires », souligne le rapport.

S’appuyant sur la base des données les plus récentes, la Banque mondiale illustre le vocable de l’extrême pauvreté par le nombre de personnes vivant avec moins d’1,90 dollar par jour. « La pauvreté est globalement tombée à 46% en 2015 contre 67% en 1990. Et l’extrême pauvreté est tombée à 10% en 2015 contre environ 30% en 1990 », précisent les auteurs de l’étude.

L’institution a indiqué que malgré la croissance économique, une part beaucoup plus importante des pauvres du monde vit aujourd’hui dans des pays plus prospères. « C’est pourquoi, il est indispensable de disposer de seuils supplémentaires et d’avoir une compréhension plus fine de la pauvreté pour pouvoir mieux la combattre », estime la Banque mondiale.

 

 


Nestor N'Gampoula