Les Dépêches de Brazzaville



Pétrole : la Coraf engagée dans un partenariat « gagnant-gagnant » avec Philia SA


 Au terme de celui-ci, Philia SA, est chargée de la vente à l’internationale du fuel lourd de la Coraf, et doit lui reverser 50% de la plus-value sur la transaction. Avant la signature de ce contrat, explique une source proche de la Coraf, la société ne dégageait que des passifs et ne vivait exclusivement que de la subvention de l’État. « Le Contrat avec Philia SA a permis à la Coraf de se départir du système des appels d’offre, qui ne lui rapportait rien du tout », précise la source, pour qui la Coraf engrange désormais les bénéfices dans ses opérations de vente de fuel lourd : « Quoi de plus normal ! », se félicite-t-elle.

La Coraf a pour ce faire suivi les exemples des sociétés sœurs du Gabon et du Nigeria qui profitent énormément de ce partenariat. Au sujet des informations lues dans la presse, d’après lesquelles l’accord avec Philia SA cachait en réalité des pratiques de détournement de fonds, un administrateur de cette société qui a requis l’anonymat, déclare mettre quiconque au défi de publier pour les besoins de transparence les éléments prouvant ces allégations.

Créée en 1972, sous le président Marien Ngouabi, la Coraf a connu de réelles difficultés de démarrage. Après sa réhabilitation, elle avait été inaugurée en 1982 par le président Denis Sassou N’Guesso. Filiale de la SNPC, la Coraf fabrique du gaz butane, du supercarburant, du carburéacteur, du gasoil du fuel lourd et léger. Sa capacité nominale est de 1000 000 tonnes par an.

 

 


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