Les Dépêches de Brazzaville



Sixième art : "Le dernier jour d’un condamné" sur les planches à Brazzaville


 Le projet a été porté par l’association culturelle "Théâtre des arts libres" en partenariat avec le ministère de la Culture et des arts ainsi que du CCR.

Indigné par la guillotine et le traitement de la société envers les condamnés, Victor Hugo décide de dénoncer cette aberration, à savoir conditions de vie déplorables des prisonniers, traitement inhumain des condamnés, en décrivant les souffrances morales et physiques de ces derniers. 

Le metteur en scène, Jean-Marie Diatsonama, a indiqué à la presse que cette pièce de théâtre est un plaidoyer pour les condamnés d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Dans cette pièce, Victor Hugo s'est soucié de ceux qui sont dans les prisons. Certes, ils sont des prisonniers, mais ce sont avant tout des humains qui méritent respect. « Il faut qu’il y ait un minimum de respect pour ces gens qui ont laissé des familles à la cité. Laver les mains c’est bien, mais éviter de faire couler le sang ça sera mieux, c’est pourquoi nous faisons ce genre d’activités. C’est pour cela qu'en jouant  Le dernier jour d’un condamné, nous voulons que nos dirigeants qui ont le pouvoir de décision puissent changer un peu leur façon de voir les choses. Je réitère ce message : laver les mains comme l’a fait Ponce Pilate c’est bien, mais éviter de faire couler le sang c’est mieux », a-t-il déclaré.

Cette représentation a été tournée par trois personnes avec un artiste sur scène. Cette même pièce sera jouée le 18 décembre à l’Institut français du Congo.  

A l’issue de la représentation, le directeur du CCR, Sergey Belyaev, s’est dit content de la prestation du Théâtre de arts libres, tout en remerciant le public d’être venu nombreux.


Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

1 - Jean-Marie Diatsonama jouant le rôle du prisonnier / DR 2 - Les spectateurs parmi lesquels la conseillère du chef de l'État congolais et le directeur du CCR / DR