Art-Culture-Média
Fernand Mabala, alias « le Grand Moumbafouneur », initiateur de la danse Patakani oulekaboua binza, est décédé le dimanche 4 août, en France, des suites d’une longue maladie.
Fernand Mabala était l'auteur et l'interprète de l'un des plus grands succès des années 80 au Congo. Le chanteur de Yatama est mort à l’âge de 60 ans, dans l’après-midi de dimanche 4 août, à l'hôpital Charles Foix, un centre hospitalo-universitaire gériatrique à Ivry-sur-seine près de Paris en France. Le Congolais était atteint d'une maladie qui par la suite l’a empêché de bien s’exprimer.
La nouvelle du décès de la star des années 80-90 a affolé les réseaux sociaux en début d’après-midi. La confirmation s’est faite auprès d’amis artistes proches, du chroniqueur Clément Ossinondé et, surtout d’un membre de sa famille Wilfrid Miemounitou et Roger Adampot, un de ses ... Lire la suite
Qui succèdera à Jean Marc Turine, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, lauréat de l'édition 2018 ?
Pour répondre à la question, dont la date limite était fixée au 30 avril dernier, les représentants des cinq Comités de lecture, réunis le 2 août, ont sélectionné dix ouvrages finalistes, représentant huit pays. Cette année, le Congo était représenté à la première sélection par Omer Massoumou de l’association Culture Elongo.
Le roman La Théo, des fleuves (éditions Esperluete), de l’année dernière, laissera sa place à une des cent vingt œuvres reçues en participation à la dix-huitième édition du Prix des cinq continents. Depuis 2001, date de sa création par l’Organisation internationale de la Francophonie(OIF), ce Prix récompense chaque année un texte de fiction narratif d’expression française.
De l’avis des comités, « le sentiment ... Lire la suite
Paru aux Éditions LMI, l'ouvrage "J’ai vécu à Bacongo" est un assemblage des faits, récits et anecdotes vécus par l’auteur dans ce quartier qui l’a vu naître.
En 263 pages, l’auteur relate comme un récit les faits par moment émouvants, épatants, pathétiques, rocambolesques et drôles vécus par le jeune adolescent dans ce quartier aux moult tumultes dans la période anté et post indépendance. C’est un condensé de belles histoires drôles, dramatiques et amusantes que l’auteur narre dans un style simple et captivant. La musique, la sape, le matswanisme, la religion, le football sont abordés dans cet ouvrage, fruit d’un travail de recherche hors du commun que la mémoire d’éléphant de l’auteur a ressuscité.
Natif de la rue Surcouf au quartier Dahomey qui jouxte la Case de Gaulle, Kazis comme tout jeune de son âge a partagé sa vie entre ... Lire la suite
Paru en juillet aux éditions L'Harmattan, section Congo-Brazzaville, le roman de cent soixante-dix pages est une œuvre littéraire qui tente de dresser un pont entre les traditions anciennes et contemporaines au sujet des situations familiales, tel l’héritage, l’unité familiale, etc.
« L'ouvrage est une œuvre romanesque dans laquelle l’auteur raconte l’histoire d’un conflit familial. En effet, Mbeeri est le frère d’un homme décédé et qui, depuis la mort de ce dernier, assure la gestion de ses biens, puisque les enfants étaient encore très jeunes pour le faire. Mais, aujourd’hui qu’ils ont grandi, ils ne l’acceptent plus et veulent de la transparence.
« Et tout ça sans nous associer. M. Mbeeri fait tout, tout seul, alors qu’il n’était que le frère de notre père. Quand on lui a demandé de gérer, nous étions petits. Maintenant, nous avons ... Lire la suite
Disponible depuis le 18 juin dernier chez les libraires, le livre de Ferréol Gassackys a été présenté et dédicacé à la librairie Les Manguiers des Dépêches de Brazzaville.
La présentation de ce roman de cent vingt-huit pages, publié aux Editions L’Harmattan Congo-Brazzaville, a été faite tour à tour par le Pr Patient Bokiba et l’écrivain et critique Ngakosso Obambé. Cet ouvrage est composé de vingt-deux titres, que sont : Carnet de voyage ; Caresses d’enfance ; Retour aux sources ; Les années collège et lycée ; Passage à vide ; Paris, ville des tentations ; So British ; Le Mur de Berlin, un profond enseignement ; L’enfer, ce n’est pas que les autres ; La chute du Vieux mur ; L’espoir fait vivre ; La musique adoucit les mœurs ; L’autruche ; Le Pélican ; Son âme sœur ; Les années de plomb ; L’homme providentiel ; La ... Lire la suite
Innovation numérique et plastique tels sont les ingrédients qui composent l’œuvre de l’artiste Yvanovich Mbaya. Une œuvre certes jeune mais néanmoins dense où (l’être humain occupe une place capitale) l’artiste aborde la dualité du visible et de l’invisible et invite, par conséquent, l’homme à la rétrospection.
Tel un caméléon, Yvanovich Mbaya, (artiste qui utilise à la fois, peinture, vidéo, photographie, installation et performance) intègre définitivement les multimédias dans son tout dernier travail, (sculpture des corps au millimètre près, carrés, cercles, gribouillage bien circonscrit sur encre de chine sur papier). Il associe formes humaines exécutées sur ordinateur et une touche de peinture qu’il laisse couler délibérément sur les croquis au gré de son humeur. Les dessins sont, de ce fait, réfléchis, précis et délimités. Les ... Lire la suite
Plus de cinq mille œuvres d’art africain classique et contemporain, entre autres, statuettes, masques, tissus traditionnels, peinture, photos et vidéos, sont exposées du 28 juin au 6 octobre 2019, au palais des beaux-arts, à Bruxelles. Le but de l’exposition ‘’incarnation’’ est de changer le regard européen sur l’art africain.
Incarnation est une exposition conçue par l’artiste sud-africain Kendell Geers en dialogue avec le collectionneur congolais Sindika Dokolo, une initiative passionnante et inspirante qui reflète la diversité des patrimoines asthéniques africains, débarrassés de tout prisme européocentriste, incluant l’influence des diasporas, des itinéraires des esclaves, du colonialisme ou des mouvements des indépendances. « L’Afrique n’a pas besoin d’être sauvée, elle a juste besoin de changer les préjugés et les générations qui ... Lire la suite
Les artistes musiciens, danseurs et humoristes africains peuvent postuler à ce festival qui se tiendra à Porto-Novo (Bénin), du 19 au 22 décembre 2019.
Initié par l’Association culture et développement d’Ici et d’ailleurs (CDIA), ce grand moment vise le rayonnement de la culture africaine, à travers le rassemblement culturel. Le Festival Couleurs d'Afrique permet d’accompagner le développement et la professionnalisation de la culture africaine par le biais des formations, des rencontres professionnelles et d’échanges.
Ce festival ambitionne la facilitation du brassage culturel et le développement du réseau régional entre les artistes et les professionnels de l’industrie musicale et des arts de la rue. Festival Couleurs d'Afrique permet aussi de promouvoir le métissage musical et artistique entre les pays du Sud et ceux du Nord et favoriser ... Lire la suite
Il s’est tenu du 25 au 29 juillet à Boko, dans le Pool, la deuxième édition de Bimoko, fruit de l’Association Minawa-Art de l’artiste pluridisciplinaire et écrivaine Leslynna Bery, plus connue sous le nom de Lyna de Pepito. Ce festival international, qui vise la revalorisation des cultures ancestrales oubliées, a laissé un goût d’impatience générale, en vue de la réalisation d’une prochaine édition.
C’est autour du feu que les prémices du festival Bimoko ont été vécues, dans la nuit du 25 juillet, dans la bourgade de Mbami à Singa Banana, à environ 4 km de Boko Poste. Une maison y a été aménagée pour la circonstance, décorée aux insignes de Bimoko. L’heure était celle des contes, des devinettes et des chants traditionnels agrémentés au rythme du tam-tam devant une foule venue des hameaux voisins, Lukengo, Tenta, Manionzi, Fueneba et autres. ... Lire la suite
Ce titre est une métaphore. Par-là, la nouvelliste exprime une situation difficile aux conséquences dramatiques, dont le héros en est lui-même l’auteur. Il s’agit des pratiques avec effets de boomerang.
À travers cinq nouvelles, de longueur inégale, écrites dans un vocabulaire accéssible, l’auteure dénonce certains vices comme le tribalisme, le meurtre, l’infidélité, la haine, la malhonnêteté, etc. Elle fait aussi la description de certains personnages en mettant en valeur leur caractère, leur rigueur, fruit de leur triomphe dans une société traditionnelle bien organisée mais qui connait un déclin avec la mort de son chef, remplacé par son neveu polygame et inefficace. Par ces êtres de papiers, Gigi Love veut toucher plusieurs lecteurs pour les instruire afin que l’assertion cartésienne « la lecture de tous les bons livres est comme une conversation ... Lire la suite