Afrique australe: vers la levée de l’interdiction de la vente de l’ivoire

31-05-2019 19:00

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Le Botswana, la Namibie, la Zambie et le Zimbabwe souhaitent vendre leurs stocks d'ivoire afin de mobiliser des fonds pour la conservation et la lutte contre le braconnage.

 

 

 

Les présidents du Botswana, de  Namibie, de Zambie et du Zimbabwe ont plaidé pour  la levée de l'interdiction de la vente de l'ivoire. Le Botswana, qui compte environ cent trente mille éléphants, a des problèmes de conflit homme-éléphant. La population de ces pachydermes empiète sur les établissements humains.

Entré en fonction en 2018, le président botswanais, Mokgweetsi Masisi, a modifié la politique stricte de conservation des éléphants préconisée par son prédécesseur, Ian Khama. Les critiques affirment que cela aurait pour effet de décourager les riches touristes qui constituent la deuxième source de revenus étrangers en importance du pays dans le domaine du tourisme.

La Namibie, l'Afrique du Sud et le Zimbabwe autorisent la chasse et soutiennent une demande auprès de la Cites, qui régit le commerce des espèces menacées, pour permettre la vente de stocks d'ivoire afin de financer la conservation des éléphants. Ceux qui s'opposent au commerce affirment que la vente ponctuelle même limitée introduite il y a dix ans a conduit à une récente flambée du braconnage.

Le braconnage des éléphants est un problème important en Afrique et selon certaines estimations, trente mille éléphants seraient tués chaque année. On pense qu'il en reste à peine quatre cent cinquante mille.

 

Noël Ndong

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