Congo-France : Bertrand Cochery arrive à la fin de sa mission

Mercredi 17 Juillet 2019 - 18:15

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L’ambassadeur de France en République du Congo qui a échangé le 16 juillet avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, ne parle pas d’adieux au Congo, mais d’un au revoir. 

En poste à Brazzaville depuis juillet 2016, Bertrand Cochery est arrivé à la fin de sa mission diplomatique. Avec le président de la chambre basse du Parlement, le diplomate français a fait le point du niveau des relations entre le Congo et la France, notamment pendant ses trois ans passés en terre congolaise.  

« Nous avons noué des relations aussi profondes et amicales pendant les trois années de ma mission, surtout que ce ne sont pas des adieux mais un au revoir. Ce n’est pas question pour moi de dire adieux au Congo, aux personnes avec qui j’ai travaillé aussi étroitement », a-t-il répondu à une question des journalistes.

L’ambassadeur de France au Congo quitte son poste au moment où le pays a signé un accord triennal avec le Fonds monétaire international (FMI) au titre de la facilité élargie de crédit. C’est ainsi que Bertrand Cochery a souligné la nécessité de faire bon usage du programme du FMI qui n’est pas, selon lui, la panacée ou la solution universelle.

« Nous ne sommes pas dans un monde des magiciens, le programme du FMI, c’est une aide considérable qui est apportée au Congo, mais il faut aussi que le Congo se mette en position d’en tirer tout le profit. D’où la nécessité de faire un fort investissement dans les dépenses de l’Etat sur les dépenses à caractère social, secteur pour lequel, le FMI est d’accord. Il ne faut pas sacrifier le social, il faut faire plus », a-t-il rappelé.

Il a, par ailleurs, encouragé les autorités congolaises à appliquer la réforme de la gouvernance financière et économique, ainsi qu’à donner aux entreprises les conditions idoines de travail, en améliorant le climat des affaires. « Je pense que cet échange avec la représentation nationale était important parce que les députés reçoivent tous les messages du terrain et il faut qu’ils retournent vers les électeurs qui sont la raison d’être principale de toute démocratie », a conclu Bertrand Cochery.    

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Isidore Mvouba s’entretenant avec Bertrand Cochery/DR

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