Kouilou : la ré-scolarisation des jeunes filles souhaitée

Mardi 22 Octobre 2019 - 14:00

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En marge de la Journée internationale de la jeune fille, célébrée le 11 octobre, la directrice départementale de la promotion de la femme, Doris Néné Ema Florice Samba, s’est entretenue, le week-end dernier, avec la presse locale, pour faire l’état des lieux sur la situation de la jeune fille dans le département.

La Journée internationale de la jeune fille vise à mettre en lumière ses besoins et répondre aux défis auxquels elle fait face. Doris Néné Ema Florice Samba, nouvellement nommée directrice de la Promotion de la femme au Kouilou, a indiqué que la situation de la jeune fille dans ce département n'était pas bonne, la mettant dans une position d’assistée.

Elle a, en effet, souligné la nécessité de ré-scolariser les jeunes filles rurales dont la majorité a abandonné l’école pour plusieurs raisons, entre autres, le manque d’orientation, les grossesses et les maternités précoces, les violences sous toutes les formes. « Pour que la fille rurale trouve une vie meilleure, il faut la ré-scolariser, implanter des centres de santé en milieu rural pour faciliter le planning, inciter les filles à se scolariser, créer des formations sur les métiers qui recrutent, inciter la création des petites et moyennes entreprises ainsi que des petites et moyennes industries », a-t-elle souligné, tout en rappelant que les jeunes filles ont aussi droit à l’éducation et à la santé. C’est, d’ailleurs, dans ce cadre qu’elle les a invitées  à se faire dépister du cancer.

La directrice départementale de la Promotion de la femme a également exprimé à la presse son souci de communiquer pour se faire écouter non seulement par les filles mais aussi par toute la population afin de promouvoir l’autonomisation des filles et l’application de leurs droits humains à tous les niveaux.

A cet effet, d'ailleurs, l'ONU Femme souligne, dans l'un de ses rapports: « De nombreux engagements pris en faveur des filles n’ont toujours pas été honorés. Chaque année, douze millions de filles de moins de 18 ans sont mariées, cent trente millions de filles dans le monde ne sont pas toujours scolarisées et environ quinze millions d'adolescentes de 15 à 19 ans ont été soumises à des rapports sexuels forcés. Pus de 1,1 milliard de filles dans le monde en ont assez. Cette année, l’ONU Femme a appelé à la concrétisation des engagements qui ont été pris, il y a près de 25 ans, ainsi qu’à l’instauration d’un avenir meilleur pour toutes et tous ».

Charlem Léa Itoua

Légendes et crédits photo : 

Doris Néné Ema Florice Samba / Adiac

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