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Samedi 9 Novembre 2019 - 17:01

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Nous aurions beau, dans notre pays, et à juste titre, implorer la bonne gouvernance des hauts-placés pour l’effet d’entraînement qu’elle peut avoir sur le reste de la société ; avons beau, par conséquent, exiger que la préférence pour tous les emplois publics ou privés disponibles soit de placer l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, tant que notre agir individuel ne reflètera pas la recherche permanente de la performance, de sorte à influencer positivement la collectivité, nous n’irons nulle part.

Ceci pour évoquer la qualité du service dans la plupart des secteurs d’activités de notre pays. Sans abuser du jugement, disons qu’elle laisse à désirer. Fréquentez les transports en commun, les banques, les hôpitaux, les écoles, la téléphonie mobile, l’eau et électricité, les hôtels et restaurants, la liste n’est pas exhaustive, vous verrez que très souvent, l’agent ou le fonctionnaire à qui vous parlez a tendance à regarder ailleurs.

Soit l’employé de bureau, le guichetier ou la guichetière échange longuement au téléphone avec on ne sait qui, vous faisant attendre d’un signe de la main ; soit ils sont deux ou trois, ou quatre, à se taquiner sur la qualité de leurs vêtements, soit, soit… Vous aurez ce sentiment qui se convertit en certitude : pour eux, le temps est suffisamment extensible pour qu’on en vienne à programmer les tâches à accomplir sur un tableau signalétique. Quand on pense que nos administrations ferment à 14 heures, on peut regretter de ne pas utiliser rationnellement nos sept heures de travail.

De par le monde, le secteur des services porte les économies modernes parce qu’il représente la plus grosse part des embauches offertes dans le formel et l’informel. A l’heure où croissance économique rime avec innovation, ne pas se rappeler le vieil adage anglo-saxon, toujours d’actualité, time is money, c’est compromettre la compétitivité de son entreprise. Que l’on vive au Congo ou ailleurs, les économies ne valent que la qualité des services qu’elles produisent. C’est pour cela que tous les employés comme les cadres sont tenus par l’obligation du résultat. Le contraire s’appelle simplement manquer le rendez-vous du développement.

 

Les Dépêches de Brazzaville

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