Santé animale : les experts de la sous-région échangent sur la surveillance épidémiologique

Lundi 9 Décembre 2019 - 17:10

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Les points focaux nationaux de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) participent, du 9 au 13 décembre à Brazzaville, à un atelier sous-régional de formation sur « Les protocoles de surveillance des fièvres hémorragiques virales dans la faune sauvage ».

Organisé par l’OIE en collaboration avec le ministère congolais de l’Agriculture et de l’élevage, la rencontre vise à contribuer à l’amélioration des capacités nationales et régionales des systèmes de détection précoce des maladies dans la faune sauvage.

« La surveillance, la prévention et le contrôle des maladies de la faune sauvage sont des facteurs cruciaux pour la sauvegarde de la biodiversité et la préservation de la santé humaine et animale », a indiqué Brice Kora Lafia, le représentant de l’OIE.

« Les services vétérinaires nationaux, en tant que bien public mondial, ont un rôle crucial à jouer dans la gestion des problèmes liés à la faune sauvage. Ils doivent, à cet effet, être capables de prévenir, contrôler et riposter de façon durable face aux agents pathogènes des maladies zoonotiques infectieuses émergentes », a-t-il ajouté.

Exhortant les participants à s’approprier ces protocoles et à les transposer dans leurs systèmes de surveillance nationaux afin d’éviter, mieux de minimiser les risques de réémergence de ces maladies devenues endémiques dans la sous-région, Georges Ganongo, présidant les travaux au nom du ministre de l’Agriculture, a déclaré : « Face à la violence meurtrière de la maladie à virus Ebola, il est de notre devoir d’être en alerte permanente, à tous les niveaux. »

Rappelons que le contexte épidémiologique de la sous-région d’Afrique centrale est marqué par la persistance des maladies infectieuses transmissibles et des maladies chroniques non transmissibles. Le poids des maladies infectieuses en termes de morbidité et de mortalité reste important et constitue, dans certains pays, les premiers motifs de consultation et de mortalité.

Pour lutter contre des épisodes des fièvres hémorragiques dont la plus emblématique est la maladie à virus Ebola, la représentante de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Suze Percy Filippini, a indiqué que son institution était engagée, aux côtés de l’Organisation mondiale de la santé et de l’OIE, dans la coordination multisectorielle des efforts de lutte contre la maladie à virus Ebola aux niveaux national, régional et mondial.

 

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Le présidium des travaux à l'ouverture de l'atelier / Adiac

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