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On saura

Lundi 30 Décembre 2019 - 10:22

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Oui, on saura dans la journée qui, parmi les éminentes personnalités dont le Parti congolais du travail-PCT-, comme les autres formations politiques de l’arène congolaise, n’est pas en manque, prendra les rênes de cette formation politique au sortir de son congrès qui se clôture ce 30 décembre. Parce que l’attribution des postes de direction, notamment celui de secrétaire général du parti, est apparu comme l’un des principaux enjeux de ces assises convoquées à un moment assez particulier de la vie politique nationale au regard des échéances électorales qui pointent à l’horizon.

Quand on a vu le nombre de délégués estimés à deux mille réunis dans une enceinte conférencière de l’imposant centre international de Kintélé pleine à craquer, on ne pouvait s’empêcher de lire l’enthousiasme sur leurs visages. Venus des quatre coins du pays et de l’extérieur, ils ont à cœur de créer une vraie dynamique de cohésion pour mieux se positionner sur l’échiquier national. Ils le savent, le peuple électeur les attend, le citoyen lambda, les autres observateurs du microcosme politique aussi, parce qu’ils ont l’obligation de les convaincre par le discours et aussi par la pratique que leur parti mérite leur confiance. Pour cela, mieux vaut qu’ils ne s’éternisent pas sur les querelles liées essentiellement aux fonctions à occuper.

Il n’est un secret pour personne que les préparatifs du congrès du PCT ont montré des clivages entre différents courants qui y émergent. Dans l’ordre normal des choses, un parti de cette envergure ne peut pas échapper à l’émergence des courants. En cinquante ans d’existence, ces rivalités peuvent être générationnelles et expliquer que tout en préservant ses acquis, celui-ci doit être en mesure d’épouser l’air de son temps et les innovations managériales qui l’accompagnent.

A l’indispensable bataille des places que le congrès se serait employé à arbitrer, il y en a une qui mérite d’être érigé en un véritable défi : faire en sorte que l’implantation sur le territoire national revendiquée par le PCT comme la plus complète, comparée aux autres partis, ne soit pas que quantitative, mais un ancrage soutenu par une adhésion populaire qui serait en mesure de faire chavirer les urnes de bulletins positifs pendant les scrutins.

On saura donc si le futur secrétaire général du PCT aura les coudées franches pour conduire les destinées de son parti dans un univers politique où aux accommodations internes s’ajoute l’ouïe attentive de ses nombreux alliés dans le cadre de la majorité présidentielle. Enfin, il ne sert à rien de disserter longtemps sur les noms : cet homme ou cette femme à qui échoira en premier le foulard rouge frappé des insignes du PCT comme son SG ne viendra que des rangs de ce parti.

Gankama N'Siah

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Édition Quotidienne (DB)

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