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Lundi 27 Janvier 2020 - 19:23

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Même si une telle idée peut sembler farfelue alors que le Congo n’a pas encore réglé le problème de sa dette intérieure dont le volume très élevé handicape fortement l’économie nationale, le temps est venu, indiscutablement, pour les acteurs économiques de miser clairement sur le rebond à venir. Et donc d’investir dans les secteurs qui seront demain les vrais moteurs de cette même relance, à commencer par l’agriculture au sens le plus large du terme dont tous les départements du pays détiennent des actifs considérables mais qui sont encore très largement inexploités.

Dans le même temps où se précise la mise en valeur des gisements d’hydrocarbures et de matières premières diverses dont regorge la partie nord du pays rien, en réalité, n’est plus important que de mettre simultanément en valeur, sur toute l’étendue du territoire, les ressources agricoles, forestières, aquatiques et autres qui constituent la véritable richesse de notre pays, mais qui, jusqu’à présent, n’ont pas encore été réellement mises en exploitation. Si cette idée n’est pas nouvelle et figure depuis longtemps en bonne place dans l’agenda des autorités de la République, elle peut aujourd’hui devenir une réalité concrète avec toutes les conséquences positives que cela aurait nécessairement sur le développement du pays dans son ensemble.

Le mécanisme qui doit permettre de régler dans les années à venir la dette intérieure accumulée par l’Etat, les administrations et les services publics figurant en bonne place dans le programme de redressement des finances publiques négocié avec le Fonds monétaire international, inciter les détenteurs de cette même dette à investir dans le domaine agricole, entendu au sens large, tout ou partie des sommes qu’ils récupèreront légitimement ne pourrait avoir que des effets positifs. Outre le fait qu’il présenterait de grands avantages pour les détenteurs de cette même dette, il contribuerait de façon décisive à lancer ou relancer les activités économiques dans tous les départements du Congo.

Au-delà même de la remise en ordre des finances publiques, le développement des activités agricoles qui pourrait l’accompagner aurait à coup sûr des effets majeurs sur le développement durable de notre pays. L’enjeu, comme on dit, en vaut la chandelle !

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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