Métiers de l’esthétique : Kiwano opte pour la pédagogie et la technique

Jeudi 20 Février 2020 - 20:36

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Le centre de formation professionnelle en esthétique, coiffure et commerce, Kiwano, vient de mettre en place un espace de formation où les passionnés du secteur se formeront aux divers métiers de la beauté, dans le but d'obtenir un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) en un an ou un brevet en deux ans.

En collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Maine et Loire de France, le groupe Pivot Point novacoif exthand France, ce centre entend animer des ateliers de perfectionnement adéquats pour les professionnels du secteur, souhaitant approfondir leurs connaissances et savoir-faire.

Outre l’aspect technique, le centre mettra l’accent sur la pédagogie. Les mathématiques, le français, la technologie, l’histoire et bien d’autres modules feront partie des unités d’apprentissage et d'évaluation des apprenants tout au long de leur formation. « Au Congo, la coiffure ou les autres métiers liés à l’esthétique sont considérés comme des métiers par défaut alors que ce n’est pas le cas. C’est donc pour pallier le manque de professionnalisme dans ce domaine et de le valoriser que j’ai décidé de mettre en place ce centre de formation », a fait savoir Patricia Kaniki, esthéticienne de formation et créatrice du centre Kiwano.

Le secteur de l’esthétique, comme beaucoup le constatent au Congo, est toujours en demande de personnes compétentes et professionnelles dans tous les corps du métier : coiffure, onglerie, maquillage, massages, soins du corps, etc. « Lorsqu’on forme sur un diplôme quel qu’il soit, les matières générales sont importantes également. Bien entendu, le geste est primordial mais il y a tout ce qui tourne autour. Et même si le végétal prend peu à peu place, on utilise aujourd’hui encore des produits chimiques. Il est donc important de connaître tous les aspects que ce secteur implique », a expliqué Emmanuelle Beaudoux, représentante de la Chambre de commerce et d’industrie du Maine et Loire.

A contrario de ce que le commun des mortels pense, la profession d’esthétique requiert des compétences considérables. « Il ne s’agit pas de prendre une paire de ciseaux et de raccourcir les longueurs. Il faut maîtriser les géométries de formes, avoir des connaissances chimiques, bactériologiques, et aussi en informatique », a déclaré Jean François Desmars, président du groupe Pivot Point. Au-delà, du professionnalisme qu’il apportera dans le secteur, le centre Kiwano entend par sa démarche contribuer à l’employabilité des jeunes congolais et son automisation. A la fin de la formation, les apprenants doivent être capables d’ouvrir leurs propres salons de coiffure, selon les aspirations du centre.

Cette formation propose de devenir un professionnel qualifié, spécialiste des techniques de soins esthétiques, de conseils et de prestations esthétiques, pour permettre aux jeunes congolais de retrouver le chemin de l’emploi à travers les divers métiers de l’esthétique. Notons que les inscriptions pour la formation que proposera le centre Kiwano débuteront le 22 février.

Durly Emilia Gankama

Légendes et crédits photo : 

Une vue des panélistes/Adiac

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