Procès 100 jours : l’état de santé de Vital Kamerhe devient préoccupant

Lundi 27 Juillet 2020 - 19:15

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D’après son avocat principal, Me Kabengele, la santé de son client qui développe actuellement une insuffisance respiratoire, ne s’accommode pas avec les conditions de son incarcération.

L’information largement relayée ces derniers temps dans les réseaux sociaux faisant état de l’évacuation du leader de l’Union pour la nation congolaise (UNC) vers une formation médicale de la place a été démentie par son principal avocat. Me Jean Marie Kabengela, qui s’est exprimé là-dessus le week-end dernier devant la presse, a rejeté ce qui avait tout l’air d’une vile rumeur. « Contrairement à ce qui se raconte, Vital Kamerhe n’est pas à ce jour transféré dans un hôpital. Il est toujours à Makala », a-t-il indiqué tout en reconnaissant la mauvaise passe que traverse son client dont la santé ne cesse de se détériorer.

A ce sujet, ce membre du collectif de défense de Vital Kamerhe a déclaré que ce dernier éprouve des difficultés respiratoires prononcées en raison des conditions de son incarcération. « Vital Kamerhe a toujours été malade et suivi par des médecins. Son état de santé ne s’accommode pas avec l’état où il est placé », a révélé Me Kabengele. C’est justement en raison de cette situation devenue préoccupante que la défense du prévenu avait sollicité sa mise en liberté provisoire en vue de son transfert éventuel   dans une clinique spécialisée.

Examiné le lundi 27 juillet, cette énième demande de mise en liberté en faveur de Vital Kamerhe a, une nouvelle fois, été rejetée au grand désenchantement de sa défense qui a vite crié à un acharnement politique. Les magistrats d'appel sur lesquels reposaient les espoirs des avocats après les déboires subis au premier degré se sont alignés sur la position des premiers juges. Cependant, Me Jean-Marie Kabengela a tenu à rassurer l’opinion sur le fait que lui et ses collègues ne vont pas baisser les bras et qu'ils envisagent d’aller en appel au niveau de la Cour de cassation contre ce rejet.

Pour rappel, le procès en appel du président de l'Union pour la nation congolaise a été renvoyé au 7 août prochain. L'ancien président de l'Assemblée nationale a été condamné à 20 ans des travaux forcés pour détournement des deniers publics dans le cadre du programme d'urgence de 100 jours du chef de l'État, dans son volet construction des maisons préfabriquées.

 

Alain Diasso

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