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Voix

Lundi 28 Septembre 2020 - 19:18

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Rien n’est plus important aujourd’hui que de faire entendre avec force la voix de l’Afrique sur la scène internationale comme l’a fait notre président en fin de semaine dernière à propos de la crise libyenne devant l’Assemblée générale des Nations unies réunie en vidéoconférence.

Outre le fait que cette voix marque l’attention que porte le continent dans son ensemble à l’une des pires crises de son histoire et la volonté de ses plus hautes instances d’aider le peuple libyen à trouver une solution pacifique à ses querelles internes, elle démontre également que les difficultés présentes générées par la pandémie du coronavirus et par les tensions économiques qui en découlent ne réduisent nullement le sens de la responsabilité qui anime la plus haute autorité de notre pays.

Dans le temps difficile que nous vivons tous, il est essentiel que la voix de la raison, c’est-à-dire de la paix, du non recours à la violence pour régler les conflits, de la liberté, de la fraternité entre les peuples soit perceptible au plus haut niveau de la gouvernance mondiale. Si rien ne dit, en effet, qu’elle sera entendue par les « grands » de ce monde qui se menacent directement au risque de provoquer de nouveaux drames humains, elle contribue activement à l’instauration d’un climat moins tendu dans les zones que l’intervention plus ou moins directe de ces mêmes puissances continue de déstabiliser dangereusement. Et, surtout, elle trace une voie claire dans la recherche d’une autre solution que la guerre pour réconcilier les frères ennemis dressés les uns contre les autres.

Certes il n’est pas certain que l’appel à la raison lancé une nouvelle fois par Denis Sassou N’Guesso soit entendu dès maintenant par ceux auxquels il s’adresse, mais tout indique, en revanche, que l’aggravation continue des effets dévastateurs de l’effondrement de la Libye et notamment la transformation de ce grand pays en une terre de non droit où prospèrent les trafics en tout genre finiront par imposer la solution préconisée par lui en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine.

Sur ce terrain au moins la 75e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies n’aura pas été inutile !

 

 

Les Dépêches de Brazzaville

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