Citoyenneté : plus de 1500 autochtones de la Likouala en attente des actes de naissance

Samedi 24 Octobre 2020 - 13:15

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Les agents du projet « campagne d’enregistrement tardif des naissances en milieu autochtones » procèdent depuis le mois de septembre dernier, à l’identification des enfants non déclarés  à l’état-civil vivant dans les localités du département de la Likouala.

Au terme de l’étape d’identification en cours, les autochtones n’ayant pas des pièces d’état civil bénéficieront de ces documents qui sont nécessaires pour l’existence d’un citoyen. Financé par l’ambassade de la République de France au Congo, ce projet vise à délivrer des pièces d’état-civil, particulièrement des actes de naissance  à trois cent-dix autochtones de la commune d’Impfondo, ainsi qu’à plus de cinq cent-cinquante du district de Bétou et six cent- quarante d’Enyellé.

Pour une durée d’un an, le projet sur la campagne d’enregistrement tardif de naissances en milieu autochtones sera exécuté en trois phases. Il s’agit d'abord du recensement ou identification des personnes non déclarées à l'état-civil puis de la signature des réquisitions par le procureur et l’établissement des actes de naissance par les autorités administratives locales.

« Ces actes de naissance seront plastifiés parce que nos amis autochtones ont une vie instable.  Nous savons que lors des intempéries, ils perdent souvent leurs biens alors, nous devrons d’ores et déjà protégés ces documents », a déclaré André Mpemba Bouetoumoussa, coordonnateur de ce projet.

Il a, par ailleurs, ajouté que ce projet s’inscrit dans le cadre de la promotion à la citoyenneté et la participation des autochtones à la vie publique. « Sans document administratif, notamment l’acte de naissance, il est difficile de prouver son existence, d’obtenir un travail ou aller à l’école. Etant donné que les autochtones sont souvent victimes de discrimination ou parce qu’ils ont du mal à s’exprimer en langue française, nous avons décidé de les identifier puis mettre à leur disposition des documents administratifs qui leur manquent », a ajouté André Mpemba Bouetoumoussa.

 Notons que les agents de ce projet avait initié les séances  de sensibilisation  des autochtones  à l’importance des pièces d état-civil depuis 2018.

Rude Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Les agents du projet lors du processus d'identification/Adiac

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