Journée des Nations unies : le Congo réaffirme son attachement au multilatéralisme

Samedi 24 Octobre 2020 - 13:30

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A l’occasion du 75e anniversaire de l'ONU, le gouvernement de la République du Congo a publié, le 23 octobre, une déclaration rendue publique par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean Claude Gakosso.

« La crise sanitaire mondiale nous interpelle tous sur la nécessité de renforcer la solidarité internationale, afin de bâtir des stratégies de riposte efficaces contre cette pandémie qui a déjà fragilisé la plupart des économies dans le monde », a déclaré le ministre.

En effet, dans un contexte marqué par la crise liée à la Covid-19, l’Organisation des Nations unies(ONU), a-t-il indiqué, reste le cadre idéal pour la mobilisation de l’action internationale. « L’action collective dans la recherche de solutions durables demeure une voie incontournable », a-t-il précisé.

« Aussi la République du Congo réaffirme-t-elle son attachement au multilatéralisme, seul cadre vers lequel doivent converger tous nos efforts pour répondre aux immenses attentes des peuples du monde et des nombreuses populations souvent dans la détresse », a ajouté Jean-Claude Gakosso.

Pour le Congo, le multilatéralisme ne peut prospérer que dans un système « global juste et équitable ». « Un système qui soit à l’image, non plus des fantasmes du passé, mais des évolutions et des réalités de notre temps. D’où, l’impérieuse nécessité de réformer son outil de référence qu’est le Conseil de sécurité, afin qu’il assure une représentation plus juste, plus équitable et plus honnête de tous les continents ».

« Sur ce chantier, l’Afrique a une position commune. Une position conciliante et consensuelle, scellée à Ezuwini, que mon pays n’a jamais cessé de défendre, et ce, depuis plus d’une décennie », a poursuivi Jean Claude Gakosso.

Sur la question de la marginalisation croissante de l'Afrique, il estime que, « les pays africains ne peuvent indéfiniment s’accommoder d’être marginalisés dans les cercles où se décide l’avenir du monde dont il fait partie ».

La voix de l’Afrique, a-t-il insisté, « doit être entendue partout, y compris au sein du Conseil de sécurité des Nations unies où les justes, s’il en existe encore dans ce monde, devraient leur faire de la place en tant que membres permanents, à part entière, avec droit de véto ».

Soulignant le rôle « irremplaçable » que l’ONU n’a cessé de jouer depuis sa création, il y a soixante-quinze ans, le ministre des Affaires étrangères a indiqué que, « ses idéaux de paix et de sécurité collective, de droit de l’homme et de développement partagé sont aujourd’hui plus pertinents que jamais ».

En cette journée commémorative, le gouvernement congolais a voulu également rendre « un hommage mérité » aux pères fondateurs de cette Organisation. « Ils nous ont légué un précieux héritage, porteur d’espoir pour les générations présentes et futures ». Il a salué également « l’immense travail accompli par l’ONU, notamment, en mobilisant la communauté internationale contre les injustices, les inégalités, les antagonismes, la pauvreté et l’extrême pauvreté dans le monde ».

Placée sur le thème : « l’avenir que nous voulons, l’ONU qu’il nous faut : réaffirmons notre attachement collectif au multilatéralisme-faire face à la Covid-19 par une action multilatérale efficace », la journée des Nations unies, a dit le ministre des Affaires étrangères, « est un moment de grand intérêt pour la communauté internationale, aujourd’hui affectée par la pandémie ».

Yvette Reine Nzaba

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