Francophonie : Concours « Ma vie sur Facebook »

Lundi 2 Novembre 2015 - 10:33

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Un concours atypique à travers lequel les organisateurs demandent aux participants de convertir le monde de Facebook en une matière poétique et romanesque. Les Dépêches de Brazzaville, relais des auteurs de la littérature du Bassin du Congo, ont interrogé les organisateurs sur cette initiative.

Visuel du concours "Mavie sur Facebook"Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Comment vous est venue l’idée de mettre en place un concours littéraire de la nouvelle francophone ?

Karim Serraj (KS) : À un moment où la liberté de penser, la créativité sont de plus en plus muselées dans une grande partie du monde, ce concours souhaitait donner la parole à des auteurs francophones de tous horizons. Nous étions convaincus que les écrivains en herbe et confirmés, en Afrique, dans le monde arabe et en Occident, avaient quelque chose à exprimer sur leurs vies, leurs rêves, leurs désirs de partage d’une vie commune sur terre.

Guillaume Jobin (GJ ) : D’autre part, beaucoup de jeunes écrivains talentueux, dans les vingt-deux pays qui participent à ce concours, ont peu d’opportunités de se faire connaître. Le Concours de la nouvelle francophone est né aussi d’un besoin de rencontre entre les auteurs qui attendent une reconnaissance et le monde de l’édition.

LDB : À qui est-il ouvert ?

KS : À tous les francophones du monde, âgés de plus de dix-huit ans. Le concours propose deux catégories en lice : auteurs en herbe et auteurs confirmés. Les auteurs considérés comme confirmés ont déjà publié au moins une œuvre littéraire.

LDB : Quelle est la procédure d’inscription ?

KS : Il suffit de nous rejoindre, avant le 30 novembre prochain, date de clôture des inscriptions, pour s’inscrire et suivre au jour le jour le Concours, sur le groupe dédié : https://www.facebook.com/groups/concours.mavie où se retrouvent tous les auteurs en herbe et confirmés.

LDB : Lesquels composent le jury ?

GJ : Force est de constater que le jury classique, à six ou huit membres, est trop limité. Pour innover, nous proposons que chaque auteur confirmé se fasse représenter par un lecteur de son choix (écrivain, libraire, éditeur, etc.). De ce fait, une confiance totale est d’ores et déjà ressentie par nos participants et j’ajouterai que l’avis de quatre-vingt personnes sera plus équitable et objectif que celui d’une poignée de lecteurs.

LDB : Qu’attendez-vous de cette émulation littéraire ?

GJ : L’esprit fraternel du concours se constate chez tous ces auteurs prestigieux qui parrainent symboliquement les écrivains en herbe : vos célèbres compatriotes de Brazzaville, Natasha Pempa et Huguette Nganga Massanga par exemple, ou Hyacinthe Kakou de Côte-d’Ivoire, dont les œuvres sont enseignées au programme scolaire, en passant par Hicham Tahir Aqira ou Moha Souag du Maroc, le grand écrivain algérien Kamal Bouayed, André Morin du Canada, etc. Près de cent trente écrivains francophones chevronnés ont accepté, à ce jour, de participer au concours. Je rappelle que le Prix sera l’édition d’un recueil commun, avec les quinze auteurs lauréats de chaque catégorie. Quel beau cadeau d’émulation pour les jeunes talents !

Antoine Daniel Kongo

Légendes et crédits photo : 

Photo : Visuel du concours "Mavie sur Facebook"

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