Réinsertion sociale : les jeunes déscolarisés entament leur formation

Mercredi 10 Février 2016 - 18:16

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Le directeur du cabinet du ministre de l’Enseignement technique et professionnel, Arsène Claude Amona, a lancé officiellement le 9 février, la formation des jeunes vulnérables à l’Agence nationale de l’artisanat, en présence du maire, Jacques Elio

Au total, 345 jeunes déscolarisés âgés de 16 à 19 ans sont concernés par cette formation de la sous composante 1.3. Ils bénéficieront pendant un an, de cours d’alphabétisation fonctionnelle et d’apprentissage aux différents métiers : couture, soudure, menuiserie, mécanique auto, coiffure, maçonnerie, carrelage, pâtisserie, plomberie, transformation agroalimentaire etc.

La formation s’inscrit dans le cadre du projet de développement des compétences pour l’employabilité (PDCE), un projet cofinancé par le gouvernement et le fonds de l’IDA de la Banque mondiale.

Ces jeunes ont été retenus et sélectionnés sur la base des critères d’âge, de niveau scolaire et de degré de vulnérabilité selon les méthodes de la Banque mondiale fondée sur l’objectivité, l’équité, l’égalité de chance et la transparence.

Les enseignements seront donnés par les maîtres artisans fédérés par l’Agence nationale de l’artisanat qui a signé un protocole d’accord avec le PDCE afin de l’appuyer dans la mise en œuvre du projet.

Le coordonnateur du projet, Michel Kouba a indiqué dans sa présentation : « d’autres maîtres artisans seront sélectionnés, sous peu, selon les mêmes procédures afin de former un plus grand nombre de jeunes, car notre objectif est d’atteindre 6000 jeunes en 5 ans ».

Il a par ailleurs assuré ces jeunes des primes de transport afin de les motiver à participer et à être assidus. « Les garçons retenus pour la formation, percevront une prime de motivation d’encouragement de 4875 francs CFA par semaine de formation, payable par semaine sur la base des preuves de présences. Pour les filles ayant des enfants avant leur intégration au programme, elles percevront 6.000 francs CFA par semaine ».  

Lançant la formation, le directeur de cabinet, Arsène Claude Amona a invité les apprenants et maîtres artisans à l’assiduité. « Les formateurs doivent donner des enseignements de bonne qualité aux apprenants, car le gouvernement et la Banque mondiale ont toute leur disposition afin que rien ne manque sur le terrain ».

Rappelons que la cérémonie a été sanctionnée par la remise des documents selon les filières.

Le projet de développement des compétences pour l’employabilité a l’ambition de former 15.000 jeunes de Brazzaville et Pointe-Noire aux différents métiers. Il vise à améliorer son efficacité et sa qualité, tout en augmentant l’accessibilité conformément aux demandes actuelles et futures du marché de l’emploi.

Cette formation est subdivisée en sous composantes : assurer la formation professionnelle, l’insertion professionnelle et l’appui à l’entrepreneuriat de 8000 jeunes vulnérables notamment ceux âgés de 17 à 30 ans.

Autres composantes : financer la mise sur pied d’un programme de formation destiné à 1.000 jeunes micro-entrepreneurs, programme devant leur permettre d’améliorer la productivité de leurs activités commerciales ainsi que de renforcer les capacités techniques de planification, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation du ministère de l’Enseignement technique professionnel de la formation qualification et de l’emploi, en vue de mieux planifier, coordonner et appuyer les systèmes de l’enseignement technique et professionnel dans le pays.

 

 

 

 

 

 

Lydie Gisèle Oko

Légendes et crédits photo : 

les jeunes assistent à la cérémonie du lancement de la formation (crédit-adiac)

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