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Regard sur les cinquante dernières années 1965-2015 2011 (66)

Jeudi 13 Avril 2017 - 17:08

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La Conférence nationale souveraine, cette sorte de saturnales, a 25 ans cette année. Elle a donné lieu à une floraison de partis politiques. La politique, semble-t-il, nourrit bien son monde. Et, tout le monde s’y met, souvent sans compétence ni conviction. 171 partis politiques créés sous le régime de la loi de 1901 ; 35 partis créés depuis la publication de la loi n°21-2006 sur les partis politiques. En définitive, à la date du 31 décembre 2010, donc, en ce début d’année 2011, les partis politiques sont au nombre de 59. Excessif pour un pays de plus ou moins 4 millions d’habitants. La loi aurait dû encadrer plus strictement la création des partis politiques en en limitant le nombre à quatre (droite, gauche, centre et écologie), question de fermer les écluses pour arrêter l’inflation des partis, dont certains ne se résument qu’au récépissé, sans existence sur le terrain. Décès, le 11 janvier 2011, du général de division Yves Motando-Monghot. Né le 7 janvier 1948 à Liranga, il faisait partie de l’élite des Fac (Forces armées congolaises). Germain Bisset, journaliste sportif, s’éteint à Paris, à l’âge de 72 ans. Il est entré en journalisme en 1965, à l’occasion des 1ers  Jeux africains. Germain Bisset et son  compère Joseph Gabio formaient un duo de choc. Ils furent, tous deux, les témoins privilégiés du triomphe du Congo à la 8ème Can (Coupe d’Afrique des Nations) à Yaoundé, qui permit au Congo d’accéder au club fermé des vainqueurs de la coupe continentale. Le 31 janvier 2011, Ekiaye Akoly Wamèné décède à son tour dans la capitale française. Vice-président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Ekiaye Akoli Wamèné est né le 2 juin 1949 à Okouébé dans le district d’Abala.

Créé en 1911, Poto-Poto fête, cette année  2011,  le centenaire de sa création. À cette occasion, le magazine Vision pour Demain publie un numéro spécial intitulé : « On a tous quelque chose de Poto-Poto », qui met en relief le cosmopolitisme de ce quartier. À Pointe-Noire, crash d’un cargo de Tac (Trans Air Congo), le 21 mars, dans le quartier Mvoumvou.

2011 coïncide avec la fin des travaux de réhabilitation de la basilique Sainte-Anne, ouverte au public, en 1949. Ces travaux ont été financés en grande partie par l’Etat congolais. Ce 25 mars 2011, elle est inaugurée par le chef de l’Etat Denis Sassou N’Guesso et consacrée par l’archevêque Anatole Milandou, en présence du cardinal Laurent Monsengwo-Pasinya, archevêque de Kinshasa (RDC).

« La ville aux âmes ivres », premier roman du journaliste Emile Gankama, publié aux Editions Hémar, à Brazzaville, est au cœur de la journée internationale du livre et du droit d’auteur (20 au 23 avril 2011), dans les jardins du ministère de la Culture et des Arts. Le Pr Kadima Nzuji, directeur général des Editions Hémar n’a pas tarir d’éloges sur cette œuvre. Non sans raison…

Samedi 7 mai 2011, Denis Sassou N’Guesso, le président de la République, inaugure la centrale hydroélectrique d’Imboulou, dans le département du Pool, et du transformateur THT (Très haute tension) de Ngo, dans le département des Plateaux. Le barrage d’Imboulou a une puissance installée de 120 mégawatts.

Du 29 mai au 3 juin 2011, sommet, à Brazzaville, des trois grands bassins forestiers tropicaux : bassin de l’Amazonie, en Amérique latine, bassin du Congo, en Afrique centrale, et bassin  de Bornéo Mékong, en Asie du Sud-est, pour « trouver des solutions et des ressources permettant d’améliorer la gestion de ces ressources forestières d’importance vitale ».

Samedi 9 juillet, un drame accidentel met un terme au spectacle inaugural de la 8ème édition du Fespam (Festival panafricain de musique). Le 16 du même mois, sur l’esplanade du Palais des congrès, un dernier hommage est rendu aux 7 victimes de cet accident : Arnold Dilouaka-Mbemba, Clotaire Ndeko Louya dit Junior, Doly Providence Malanda, Simon Ndombé, Benjamin Okoungou, Martial Kiba et Yvon Mbossa. Ils sont enterrés, le même jour, au cimetière du centre ville de Brazzaville. Au lendemain de cette journée de deuil, au même endroit, cette fois, dans une salle, Mathias Dzon, le président de l’ARD (Alliance pour la République et la Démocratie), au cours d’une conférence de presse, entre autres sujets, déclare, à propos de la Constitution de 2002 : « Nous voulons qu’on aille aux élections transparentes et équitables. Celui qui gagne pourra modifier la constitution. Si l’ARD gagne, la constitution actuelle sera jetée à la poubelle et nous allons vous donner une constitution qui traverse les âges, celle qui pensera à tout ce qu’il faut pour une meilleure politique dans notre pays. Pas l’actuelle, qu’on viole quand on veut ». Ainsi va la vie au Congo.

 

 

MFUMU

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