Mines : doper la production grâce à Internet

Samedi 1 Juillet 2017 - 16:09

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L’utilisation de la grande toile a facilité la connectivité entre les sièges des groupes miniers et les sites situés généralement dans des zones éloignées ou difficiles d’accès. Les 25 groupes miniers opérant actuellement en Afrique n’ont pas arrêté d’accorder une attention particulière au développement de la technologie numérique. Selon IWayAfrica, un fournisseur des solutions convergentes des Tics, il faut s’attendre à une petite révolution numérique qui stimulera la croissance et la concurrence dans les mines congolaises au cours des prochaines années.

L’innovation numérique devrait jouer un rôle plus important dans la transformation du secteur minier congolais. Le fournisseur IWayAfrica en est convaincu. En effet, tous les indicateurs confirment une réelle volonté des opérateurs miniers de faire du numérique le principal facteur différenciateur. Au-delà de la présence des 25 groupes miniers en Afrique, l’on note une participation croissante de la région dans la production mondiale du cobalt, du cuivre, du diamant, du tantale, de l’étain et de l’or. En dépit d’un contexte économique mondial plus morose, il est clair que l’exploitation minière africaine reste la principale source des recettes d’exportation de la région. Comme IWayAfrica le soutient, il est fondamental de faire profiter davantage la région à une connectivité fiable et omniprésente dans le secteur minier. « Les exigences liées à la connectivité vont au-delà de lier tout simplement un site éloigné à un siège régional et mondial », martèle son directeur général, Ali Bofulo.

En RDC, une tendance se dessine pour lancer un débat sur l’apport des Tics dans plusieurs domaines liés à l’activité minière, notamment le suivi en temps réel, les systèmes de santé et de sécurité, les services de sécurité, le dédouanement en ligne et l’accès aux applications. Le pays doit aborder à fond la question de la connectivité pour engager le secteur minier dans une nouvelle dimension. « L’Internet des objets, parmi d’autres technologies numériques, a commencé à stimuler les rapports d’automatisation et des systèmes pour une gestion de la performance et des rendements. Tout cela exige une réelle connectivité dans des régions éloignées pour réussir ». Ali Bofulo estime que la recherche d’une productivité améliorée explique la volonté des acteurs miniers de mettre en œuvre des systèmes automatisés de plus en plus sophistiqués. Il faut également promouvoir une meilleure intégration informatique par l’industrie minière.

Dans l’espace minier africain, il faudra s’habituer avec quatre lettres : JOLA. Il s’agit d’un service satellite disponible à travers l’Afrique subsaharienne via les partenaires autorisés d’IWay Africa. Son objectif est d’offrir l’accès à la couverture la plus grande partout dans la région avec l’offre de service le plus bas. Aujourd’hui, l’on constate effectivement que le marché est en train de changer en réaction à l’évolution du paysage minier. IWayAfrica, conjointement avec la société mère, en a profité pour lancer le centre de communication par satellite en Afrique du Sud qui s’active justement sur le terrain pour faire fonctionner ce nouveau service satellite Ku-Band pan-régional, JOLA. L’idée est d’arriver à donner le coup de pouce technologique nécessaire pour une exploitation minière concurrentielle et innovante.

Laurent Essolomwa

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